Le syndrome prémenstruel ou le cycle infernal

À l'approche des règles, certaines femmes, en plus de désagréments physiques, voient aussi leur humeur se modifier. Quand ces troubles reviennent régulièrement, on parle de syndrome prémenstruel.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

"Si j'ai décidé d'en parler c'est parce que moi je suis extrêmement déprimée à ces périodes-là. Pendant cinq à six jours (ou plus parfois) je subis ma vie. Envie de rien. Je dors mal, je n'ai même pas envie de manger". Quelques mots et des dessins postés sur son blog ont permis à Mélanie Boué, illustratrice d'exprimer le mal-être qu'elle ressent chaque mois à l'approche de ses règles.

Comme de nombreuses femmes, Mélanie souffre du syndrome prémenstruel. Elle est à fleur de peau et son ultrasensibilité impacte sa relation aux autres : "Je prends beaucoup sur moi et j'ai l'impression d'être un peu persécutée. Ma vision des choses est globalement modifiée pour que je me sente mal et que je vois tout en noir".

Aujourd'hui, Mélanie est parvenue à apprivoiser son syndrome prémenstruel grâce aux plantes et à un changement de vie. En cas de symptômes très marqués, il est important d'en parler à un gynécologue.

Le Collège national des gynécologues-obstétriciens de France conseillent de supprimer les sources de stress et les excitants, de diminuer la tension nerveuse par la relaxation, l'exercice physique ou le yoga. Le repos est vivement conseillé dans la journée (si tant est qu'il est possible !). Les médecines douces, telles que l'acupuncture, la phytothérapie comme Mélanie, la mésothérapie, sont souvent utilisées pour soulager les symptômes.

Zoom sur le syndrome prémenstruel

Maux de tête, gonflement et douleurs de seins, ballonement abdominal, irritabilité ou hyperémotivité, oedèmes des jambes,... les symptômes sont variés et ils débutent une dizaine de jours avant les règles et peuvent se prolonger jusqu'à la fin du cycle. S'ils sont parfois bien tolérés, ils peuvent être très gênants. Ils sont souvent augmentés par un stress ou un conflit.