Minute Docteur ! Comment est né le petit-déjeuner ?

Adoré par certains, délaissé par d’autres, il est pourtant le premier repas de la journée. L’Histoire raconte que ça n’a pas toujours été le cas !

La rédaction d'Allo Docteurs
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Le petit-déjeuner est essentiel sur plusieurs plans : il rompt la période de jeûne nocturne, assure la réhydratation de l’organisme et le recharge en énergie.   

L’adjectif "petit" devant déjeuner a été ajouté il y a seulement deux siècles en France. Nos ancêtres ne "petit-déjeunaient" pas comme nous, ils dé-jeûnaient, ce qui signifie rompre le jeûne de la nuit.   

Et pas avec n’importe quoi ! Au menu, des restes de la veille : pain, pomme de terre, charcuteries.  

L'arrivée du café

Au saut du lit, il était coutume de manger un repas salé. En 1669, un ambassadeur de l’empire ottoman ramène en France un nouvel ingrédient étonnant : le café ! Il réussit à conquérir les papilles de Louis XIV.

Progressivement, ce premier repas de la journée s’organise autour du café mais aussi du thé, du chocolat et du sucre des Antilles. Ces denrées restent rares et réservées à la bourgeoisie. 

Petit-déjeuner rime avec sucré ?

L’ajout de "petit" apparaît dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à Paris. Le déjeuner remplace le dîner et le dîner prend la place du souper. 

Le café se démocratise petit à petit, et vient se marier à la viennoiserie. 
C’est là que le café-croissant est né ! Depuis les Français privilégient le sucré au salé pour démarrer leur journée.