Variole du singe : un premier cas confirmé en France, en région parisienne

La Direction générale de la santé a adressé un message aux professionnels de santé, leur indiquant qu’un premier cas de variole du singe avait été détecté en Île-de-France ce jeudi 19 mai.

Mathis Thomas
Mathis Thomas
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Variole du singe : un premier cas confirmé en France, en région parisienne

Après le Portugal, l’Espagne ou le Royaume-Uni, la France est désormais elle aussi touchée par le “monkeypox”, aussi connu sous le nom de variole du singe. Un premier cas confirmé de cette maladie a été signalé en Île-de-France par la Direction générale de la santé (DGS), ce jeudi 19 mai. 

Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l’absence de gravité, est isolée à son domicile. 

Des dizaines de cas en Europe

Il s’agit du premier cas recensé en France. "Des cas suspects sont en cours d'investigation dans de nombreux pays. Il s'agit d'un phénomène inhabituel", précise l'agence sanitaire. Plusieurs dizaines de cas de variole du singe ont déjà été détectés en Espagne, en Italie, au Portugal et au Royaume-Uni, laissant craindre une diffusion importante du virus sur le continent.

Les symptômes du patient infecté sont variés. Il peut présenter une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un mal de dos, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons et de la fatigue. Des pustules apparaissent ensuite sur le visage, avant de se propager sur tout le corps.  

L'actu : des cas de variole du singe en Europe
L'actu : des cas de variole du singe en Europe  —  Le Magazine de la Santé - France 5

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Moins grave que la variole humaine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) assure que cette maladie est moins dangereuse que la variole humaine classique. Celle-ci a fait des millions de morts à travers le monde, avant d’être éradiquée dans les années 1980, grâce à une campagne de vaccination mondiale.  

Face à la multiplication des cas sur son territoire, l’Espagne a déjà commandé plusieurs milliers de vaccins contre la variole humaine. Il s’agit, pour l’instant, du seul traitement connu pour freiner la propagation du virus de la variole du singe.