Lévothyrox : le "cri d'alarme" d'Anny Duperey

La comédienne Anny Duperey dénonce les effets secondaires de la nouvelle formule du Levothyrox dans une lettre ouverte à la ministre de la Santé.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Lévothyrox : le "cri d'alarme" d'Anny Duperey

Maux de tête, vertiges, crampes au éveil, épuisement... dans une lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, ministre de la Santé, le 4 septembre dernier, Anny Duperey décrit ses symptômes apparus depuis la prise de la nouvelle formule du Lévothyrox. 

Avec cette lettre, elle ajoute sa voix à celle des milliers de femmes qui depuis cet été expriment leurs souffrances et leur colère sur les réseaux sociaux. Une pétition signée par plus de 170.000 mécontents, patients ou proches, circule actuellement contre la nouvelle formulation du médicament. 

Traitée depuis une douzaine d'années pour hypothyroïdie, Anny Duperey a toujours bien supporté son traitement. C'est donc en toute confiance qu'elle a pris la nouvelle formule en avril dernier. " Des malaises très inquiétants sont alors apparus en rafale, raconte-telle, et pas une seconde je n'ai pensé qu'ils étaient la conséquence de ce changement de formule! Aucune méfiance! Ce n'est que lorsque j'ai lu la pétition mise en ligne dernièrement que j'ai compris ce qui se passait..."

L'actrice est très remontée par l'argument de la fragilité psychologique des patientes concernées : "(...) je suis particulièrement révoltée lorsque j'ai lu des propos dans le style "Tout changement est anxiogène...", surtout chez des patients soumis, de par leur pathologie, à des troubles de l'humeur"- comme si nous étions des imbéciles influençables, des faibles d'esprit prêts à "se faire des idées" pour rien. C'est insultant. Moi je n'ai eu aucune angoisse préalable, nulle inquiétude."

Elle ne mâche pas ses mots contre le laboratoire et l'ANSM. Selon elle, "Les Français sont les seuls "cobayes". (...) Quand on sait que ce produit est VITAL pour des milliers de personnes, dont on pourrit la vie sans même qu'elles ssachent pourquoi on les oblige à subir cela, c'est un honteux scandale."

Et elle conclut : "Moi qui suis d'un caractère doux, je suis en permanence exaspérée. Serait-ce par hasard dû à la colère d'êre contrainte d'ingurgiter un produit qui me fait à présent plus de mal que de bien?? Bien sûr que non! Nos responsables de la santé publique vous affirmeront que cette mauvaise humeur est due à la faiblesse de ma thyroïde... Evidement! Si l'u d'eux osait me rétorquer cela, je lui ferais bien avaler la plaquette et le carton avec!"