Ce que l'on sait du décès du lycéen pendant une épreuve du bac
En pleine épreuve du bac, à Lille, un élève a été victime d'un malaise cardiaque. Il est transféré au CHU de Lille où il est décédé quelques heures plus tard. Le lycéen souffrait de problèmes cardiaques.
C'est un drame qui s'est produit en pleine épreuve du bac. Un lycéen atteint de problèmes au cœur est décédé mardi 21 mars après un malaise cardiaque survenu pendant une épreuve au sein de son établissement, le lycée Gaston-Berger, à Lille. C'est ce qu'a appris mercredi 22 mars l'AFP auprès du rectorat de Lille et d'une association qui le suivait depuis ses trois ans, "Un enfant, ma bataille", venant en aide aux enfants malades.
"Immédiatement placé en PLS"
Nadir Bekaddour, âgé de 19 ans et scolarisé au lycée Gaston-Berger en classe de terminale STMG, composait à sa table dans l'après-midi, avec quelque 80 autres lycéens, lorsqu'il s'est effondré, selon le rectorat.
Les secours ont été contactés "directement" et
l'adolescent "immédiatement placé en position latérale de sécurité",
a assuré cette même source à l'AFP. Le jeune homme a ensuite été transféré au CHU de Lille où il est décédé quelques heures plus tard.
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Porteur d'un pacemaker depuis 2012
Selon l'association, Nadir était atteint de problèmes cardiaques. En effet, d’après le journal La Voix du Nord qui avait rencontré le jeune homme et ses proches à plusieurs reprises, cette famille a quitté Oran, en Algérie, en 2007, pour Ronchin dans le Nord de la France, dans l'objectif de soigner sa grave cardiopathie.
Toujours selon le quotidien, les médecins algériens lui avaient alors donné cinq années à vivre. Après des premiers soins en France, Nadir avait frôlé la mort en 2012 et les médecins lui avaient alors posé un pacemaker.
Enquête administrative et cellule d'écoute
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, "a
appelé la mère de l'élève pour lui présenter ses condoléances", a fait
savoir le ministère à l'AFP. Le ministère a également annoncé l'ouverture d'une enquête administrative de l'Inspection générale suite à ce décès.
Une cellule d’écoute a également été mise en place mardi 21 mars au
soir pour accueillir les élèves et adultes témoins du drame, selon La Voix du Nord.
