Zones de baignade : les nouveaux drapeaux à connaître

L’été approche à grands pas et cette année, il y a une nouveauté sur les plages surveillées. Fini les triangles bleus pour indiquer les zones de baignade, les sauveteurs sont prêts à déployer de nouveaux drapeaux.

Adélie Floch
Rédigé le
L'actu - Zones de baignade : les nouveaux drapeaux
L'actu - Zones de baignade : les nouveaux drapeaux  —  Le Magazine de la Santé - France 5

Sur la grande plage des sables d’Olonne, deux drapeaux plantés face à la mer attisent la curiosité des promeneurs. De nouveaux drapeaux désormais obligatoires seront sur toutes les plages surveillées dès cet été. "Le drapeau nouvelle norme, c’est jaune et rouge pour la zone de baignade, et à damiers noir et blanc pour délimiter la zone de surf, pour éviter les accidents entre les baigneurs et les surfeurs", explique Lionel Pariset, conseiller municipal chargé de la sécurité des plages à la Mairie des Sables d’Olonne. 

Cette nouvelle réglementation a pour objectif d'uniformiser la signalétique à l’internationale. "Quand vous allez vous promener sur des plages du monde, vous pourrez retrouver la même signalétique. À force de la voir chez nous, sur nos plages, les gens qui partiront à l’étranger la reconnaîtront et seront en sécurité", commente Lionel Pariset.

Les baigneurs français ne seront pas totalement perdus : le code couleur indiquant les conditions de baignade, lui, reste le même. "On retrouve le drapeau vert pour une baignade sans risque pour les usagers, le jaune qui signale une baignade dangereuse et la bannière rouge pour une baignade interdite", précise Loïc Potier, responsable secteur plage à la Mairie des Sables d’Olonne.

Une formation complète des nageurs-sauveteurs

La sécurité sur la plage se fait également grâce aux sauveteurs. À quelques semaines des grandes vacances, des jeunes suivent leur dernier stage de formation de 400 heures au total. Ils doivent être parés à toutes les situations. "80 % des noyades se passent au bord, contrairement à ce qu’on pense, notamment avec les enfants. Ce début de saison nous montre que la vigilance doit être omniprésente. Au mois de mai, on compte déjà une dizaine de noyés en France. En raison du covid, les piscines n’ont pas pu former suffisamment les jeunes et les moins jeunes à l’apprentissage de la natation, ce qui fait qu’on retrouve un public qui doit se perfectionner en natation ou qui ne sait pas nager", confie Cédric César, directeur de centre de formation SNSM.  

L’été dernier en France, plus de 1 100 noyades ont été comptabilisées.