Peut-on être addict au chocolat ?

Comment combattre une dépendance, même psychique, au chocolat ?

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Les réponses avec le Dr Hervé Robert, nutritionniste :

"La dépendance au chocolat est toute relative. Quand on aime un produit, cela fait sécréter des endorphines, cela favorise la stimulation des circuits de récompense dans le cerveau. On sait donc, par expérience, que quand on consomme du chocolat, on va avoir un plaisir que l'on attend. Quand on découvre un nouveau chocolat, on aura peut-être un plaisir supplémentaire à la découverte. On a donc envie d'y re-goûter. Quand on est du côté de la dégustation, on va avoir le plaisir de la dégustation. Et comme pour le vin, on n'est pas forcément des consommateurs en quantité. Le chocolat, ce n'est pas une toxicomanie, ce n'est pas une drogue.

"Il n'y a pas vraiment de dépendance. Il faut être strict. Selon la définition de l'OMS, une drogue correspond à une dépendance et à une accoutumance. Or avec le chocolat il n'y a pas de dépendance vraie. Quand on part dans un pays tropical, on n'amène pas des tablettes de chocolat. Il n'y a pas de syndrome de manque, il n'y a pas d'accoutumance, il ne faut pas augmenter les doses au fil des semaines et des mois pour avoir le même plaisir.

"Il n'y a pas besoin de produit. Quand quelque chose nous fait plaisir, on y retourne. Si une musique nous plaît, on va la réécouter. Faire l'amour fait aussi déclencher des endorphines, donc on y retourne… Dans ce cas, il n'y a pas de produit. L'addiction vraie n'existe pas avec le chocolat."

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