Le Qi Qong et le Shiatsu pour soigner à l'hôpital

Auriculothérapie, réflexologie plantaire, massages, hypnose... Toutes ces disciplines font partie de la grande famille des médecines dites «complémentaires». Longtemps décriées, elles ont aujourd’hui trouvé leur place à l’hôpital.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Depuis 2011, à l’hôpital de La Pitié Salpétrière, les patients peuvent pratiquer du Qi Gong ou du Shiatsu, deux piliers de la médecine chinoise. Que ce soit pour des patients atteints de cancers ou pour des enfants en psychiatrie, chacun y trouve un complément à la médecine traditionnelle.

C'est le cas de Françoise, atteinte d'un cancer, qui a été orientée par son médecin vers des séances de Qi Gong avec le docteur Liu. " Ce Qi Gong, ça a été vraiment comme un peu une bouée de sauvetage. C'est vraiment quelque chose qui m'a permis de ressortir la tête de l'eau et de reprendre espoir surtout. Reprendre des forces et reprendre le courage de me battre contre la maladie [...] de participer au traitement et pas juste dépendre des autres."

La médecine chinoise considère le Qi Gong comme un outil thérapeutique à part entière et non comme une simple activitée de bien-être. "Les gens qui viennent ici atteint d'un cancer, de maladies graves, c'est pas pour chercher du plaisir, c'est plus porté vers l'espérance, l'espoir. Pour vivre mieux, pour la guérisson " explique le docteur Liu.

Le Qi Gong reste encore confidentiel à La Pitié Salpétrière mais dans certains services, la médecine non conventionnelle devient incontournable comme dans le service de pédopsychiatrie où l'on soigne des adolescents hyperactifs ou anxieux à l'aide du Shiatsu, une acupuncture manuelle.