Nouveaux vaccins anti-Covid : la campagne débute ce 3 octobre

Le ministre de la Santé a annoncé la livraison imminente des nouveaux vaccins bivalents contre le Covid. Ces vaccins sont efficaces contre le variant Omicron et contre la souche historique de coronavirus.

Mathieu Pourvendier avec AFP
Rédigé le , mis à jour le
Il y aura 576.000 doses disponibles au démarrage
Il y aura 576.000 doses disponibles au démarrage  —  shutterstock

La campagne de rappel anti-Covid avec les nouveaux vaccins adaptés au variant Omicron démarre ce 3 octobre, maintenant que la France en a reçu les premières doses, a annoncé mardi le ministre de la Santé sur France Info. Ces vaccins dits bivalents combinent une efficacité contre deux souches : celles du premier variant et celle d’Omicron.

Une livraison imminente des premières doses

Pour cette campagne de rappel, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé d'utiliser l'un des trois vaccins adaptés aux sous-variants d'Omicron (deux de Pfizer/BioNTech, un de Moderna), récemment approuvés par l'Agence européenne du médicament, et de la coupler avec celle contre la grippe. Cette dernière débutera le 18 octobre.

Les premières doses de ces trois vaccins bivalents devraient arriver en France dans les prochains jours. Selon un message du ministère envoyé aux professionnels de santé, quelques 576.000 doses du vaccin Moderna devraient ainsi être livrées entre le 29 septembre et le 4 octobre.

François Braun ajoute qu'"à partir du 3 octobre, nous aurons à disposition dans les pharmacies, sur les centres de vaccination, ce nouveau vaccin bivalent". 

La dose de rappel n'est pas pour tout le monde

Le nouveau rappel anti-Covid, "ce n'est pas pour toute la population : la Haute autorité de Santé a été claire et continue de dire de vacciner les populations cibles", a rappelé le ministre. Mais, a-t-il précisé, "si vous souhaitez vous faire vacciner, vous pouvez vous faire vacciner". 

La dose supplémentaire de vaccin est recommandée aux personnes à risque de forme grave de la maladie (60 ans et plus, personnes immunodéprimées et leur entourage, femmes enceintes, enfants et adolescents à haut risque) et aux professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. 

Les contaminations augmentent

Mais il vaut mieux ne pas attendre et se faire vacciner avec les vaccins à disposition si l'on est à risque et pas à jour en matière de dose recommandée de rappel (trois ou six mois selon l'âge et la date de la dernière injection ou infection), insistent les autorités sanitaires. 

Alors que les contaminations augmentent de nouveau en France depuis environ trois semaines, dans le sillage de la rentrée, Santé publique France a indiqué le 22 septembre une augmentation de 8% des hospitalisations. Aujourd’hui, c’est le sous-variant BA.5 de la souche Omicron qui est dominant en France.  
Le pallier du million de tests positifs a été passé la semaine dernière. C’est la première fois depuis six semaines qu’on dépasse ce seuil. 

Face à la reprise de l’épidémie, le ministre de la santé, sur France Info, a incité les français à “reprendre du bon sens". "Lorsqu'on est les uns sur les autres, c'est plus raisonnable de mettre son masque. Lorsqu'on est avec une personne très fragile, on met son masque".
"Il faut faire confiance aux Français. Le masque dans les transports, les gestes barrières, se laver les mains, c'est très utile parce que ça protège de la transmission de la grippe, du virus de la bronchiolite de l'enfant, du Covid", a-t-il déclaré. 

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