#EnfinUneBonneNouvelle : des protections périodiques gratuites pour les femmes en prison

Gardons le moral ! Parce que l'actualité est tout sauf réjouissante, on vous déniche une bonne nouvelle par jour. Aujourd’hui, on vous parle précarité menstruelle en prison.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Selon le document, 80 à 90% des 74 détenus qui s'y trouvaient au 30 mars 2015 "relèveraient de l'hôpital psychiatrique" s'ils étaient libres.
Selon le document, 80 à 90% des 74 détenus qui s'y trouvaient au 30 mars 2015 "relèveraient de l'hôpital psychiatrique" s'ils étaient libres.

Une avancée de plus pour éradiquer la précarité menstruelle ! Désormais, les femmes détenues à Rennes et à Brest pourront se fournir gratuitement en protections périodiques grâce à l'installation d’un distributeur dans l’enceinte de la prison

Les distributeurs de l’entreprise Marguerite & Cie seront installés en janvier, et proposeront des protections en coton biologique. 

En France, les femmes ne représentent que 3,8% de la population carcérale. Un chiffre qui explique peut-être la lente prise de conscience sur leurs conditions d'incarcération. 

La précarité menstruelle au coeur de l’actualité

Comme nous le racontions dans ce papier, l’Ecosse est allée encore plus loin dans la lutte contre cette précarité. En effet, les députés ont voté le 24 novembre en faveur de la distribution gratuite des protections périodiques pour toutes celles qui en ont besoin. Ainsi, l’Ecosse devient le premier pays au monde à garantir, légalement, la gratuité des protections hygiéniques.

Lors de son interview pour le média Brut, Emmanuel Macron a réagi à cette actualité en évoquant des décisions qui devraient être prises prochainement, notamment pour les femmes à la rue : “Je ne veux pas préempter le travail du gouvernement mais c’est quelque chose qui au premier semestre de l’année prochaine aura une réponse très concrète”.

Dans l’attente de décisions politiques, des initiatives locales continuent à faire bouger les choses. Par exemple, plusieurs régions testent la gratuité des protections périodiques dans les établissements scolaires. La faculté de Rennes 2 a été la première à installer des distributeurs et depuis, plusieurs universités ont suivi l'exemple.