Dengue : faut-il s'inquiéter des cas autochtones détectés en France ?
Plusieurs cas autochtones de dengue, une maladie transmise par le moustique tigre, ont été recensés dans les Alpes-Maritimes et le Var au mois d’août. Aucun de ces cas n’a présenté de signe de gravité.
Les cas de dengue se multiplient dans la petite commune de Fayence (Var). Après une première contamination détectée le 9 août dernier, l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’annoncer ce mercredi 24 août que la commune comptait désormais cinq cas autochtones. Un autre cas a également été détecté dans les Alpes-Maritimes.
Qu'est-ce qu'un cas autochtone ?
On parle de cas autochtone lorsque la contamination a été provoquée par la piqûre d’un moustique tigre infecté par le virus de la dengue sur le territoire métropolitain. L’agence de santé confirme que les cinq cas détectés dans le Var l’ont tous été “dans un même secteur de la commune” de Fayence, et ont présenté des symptômes “entre mi-juillet et fin juillet”.
Fièvre, douleurs musculaires et articulaires
Un cas a également été détecté dans les Alpes-Maritimes, mais ces deux situations dans deux départements voisins "ne semblent pas liées à ce stade", selon l'agence. Aucun de ces cas n'a présenté de signe de gravité, selon l'ARS.
Les symptômes de la dengue sont une forte fièvre, des douleurs musculaires, articulaires ou oculaires, une fatigue et des maux de tête. Si la présence de moustiques tigres a été recensée dans 67 départements français, les cas de dengue autochtones restent rares en métropole.
Le risque à plus long terme est que la maladie se propage sur le territoire, via les moustiques tigres : s'ils piquent une personne malade, il sont à leur tour porteurs de la dengue et la transmettent ensuite aux nouvelles personnes qu'il piquent.
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Seulement deux cas autochtones en 2021
En 2021, deux cas autochtones ont été détectés dans le Var. Sans compter les cas de personnes malades diagnostiquées au retour d'un voyage en outre-mer ou à l'étranger chaque année.
L'ARS invite aussi les particuliers à tout faire pour éviter la prolifération des moustiques autour de leur domicile, à se protéger des piqûres de moustiques et à "consulter" en cas de "symptômes évocateurs", particulièrement "s'ils apparaissent dans les 15 jours qui suivent le retour d'un voyage en zone tropicale".
