Covid : faut-il s’attendre à une nouvelle vague au printemps ?
Olivier Véran a annoncé que la France connaîtrait un pic de contaminations à la fin du mois de mars, avec environ 150 000 cas par jour. Si le ministre de la santé se veut rassurant, il reste difficile de prévoir l’ampleur et la sévérité d’une nouvelle vague.
La courbe de contamination au Covid-19 ne descend plus depuis deux semaines. Avec 81 283 nouvelles infections enregistrées ce dimanche 20 mars, la France subit de plein fouet le rebond de l’épidémie de Covid-19, porté par le sous-variant d’Omicron BA.2. À quoi faut-il s’attendre pour les prochaines semaines ? Y aura-t-il un impact sur les hôpitaux français ? On vous répond.
Pic de contamination en fin de semaine
Dans un rapport publié le 10 mars, l’Institut Pasteur annonce l'arrivée d'une sixième vague en France avec un seuil de 170 000 cas par jour d’ici la fin de la semaine. Un pic moins vigoureux que lors de la cinquième vague, en janvier dernier.
La hausse des cas positifs se poursuit : 78 759 cas en moyenne chaque jour, +35% en une semaine.
— GRZ (@GuillaumeRozier) March 17, 2022
Aujourd’hui : 101 747 cas publiés, +36% par rapport à jeudi dernier. pic.twitter.com/DtwoU5At58
Cependant, cette nouvelle vague devrait s’affaiblir dès le début du mois d’avril, d’après les chercheurs de l’Institut. Malgré la crainte autour d'Omicron, le sous-variant BA.2 ne devrait pas faire exploser le nombre de cas sur le territoire, selon les données prévisionnelles.
Plus contagieux, le sous-variant BA.2 est désormais majoritaire en France avec 57% des cas de contaminations la semaine dernière. Ce sous-lignage d’Omicron présente une transmissibilité plus importante que la souche BA.1 (30% de plus).
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Pas d'impact sur les hôpitaux
Du côté des services hospitaliers, 20 566 personnes étaient toujours prises en charge ce dimanche. Par rapport à la semaine précédente, les nouvelles admissions sont en hausse de 13%. Pour le ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Véran, cette hausse des cas et des admissions ne devrait cependant pas avoir d’impact sur les hôpitaux.
Pour les patients testés positifs au Covid-19 et à risque, le Conseil scientifique recommande de conserver “les mesures de protection chez les plus âgés, fragiles, et immunodéprimés”.
