Comment l'analyse ADN permet de résoudre des enquêtes judiciaires

En cas de cambriolage, de meurtre ou d'attentat, la police scientifique est un rouage essentiel pour faire avancer l'enquête, grâce à l'analyse ADN. Reportage dans les coulisses de l'un de ces laboratoires à Lyon.

Céline Morel
Rédigé le
L'analyse ADN au service de l'enquête
L'analyse ADN au service de l'enquête  —  Le Magazine de la Santé - France 5

Plus de 200 spécialistes de la police scientifique se relaient nuit et jour, à l’abri des regards indiscrets, pour tenter de résoudre les enquêtes les plus complexes. Au laboratoire de police scientifique de Lyon, plus de 500 scellés sont déposés chaque jour, pour être analysés.

Les investigations dépendent de la demande de l’enquêteur en charge de l’affaire. Les requêtes peuvent aller de la simple empreinte génétique aux analyses biologiques ou balistiques. Sur une arme, les spécialistes peuvent par exemple rechercher de l’ADN. Un technicien utilise alors des écouvillons imbibés de sérum physiologique pour relever les échantillons d'ADN.

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4 millions d'individus au fichier des empreintes

Les prélèvements sont ensuite stockés dans de petits tubes puis analysés par des robots ultra-perfectionnés. À l’exception des vrais jumeaux, avec une carte génétique particulière, il n'y a pas d’erreur possible. Les résultats seront comparés à l’ADN des principaux suspects ainsi qu’à celui de près de 4 millions de personnes enregistrées dans le fichier national des empreintes génétiques.

Si un ADN relevé correspond avec un individu, ce dernier n'est pas pour autant coupable. Il est nécessaire de trouver un ensemble d'autres preuves au cours de l'enquête pour confirmer la culpabilité du possesseur de cet ADN. 

Le légendaire crime parfait est donc toujours toujours possible, à condition de ne pas laisser trop d'ADN derrière vous !