Cancer du sein : les craintes du dépistage

Le mois du dépistage organisé du cancer du sein a été lancé officiellement aujourd'hui, le 28 septembre 2011, par la ministre de la Santé, Nora Berra. Objectif : inciter les femmes de 50 à 74 ans à passer une mammographie gratuite afin de dépister, et traiter si nécessaire, le plus tôt possible une éventuelle tumeur. L'opération "Octobre rose", a permis, selon les spécialistes de faire baisser significativement le nombre de décès liés à ce cancer.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Le problème, c'est que le dépistage semble aujourd'hui entré dans les mœurs et peine à séduire de nouveaux volontaires. En effet, une femme sur trois ne se dépiste pas. La mobilisation faiblit.

De plus, la sortie bientôt en librairie du livre de Rachelle Campergue, No Mammo ?, vient lever de nouvelles craintes dans l'esprit des femmes. En effet, cette kinésithérapeute de formation, démontre que le dépistage organisé est à l'origine d'un surdiagnostic, c'est-à-dire qu'à force de dépister, on trouve des tumeurs sans être certains qu'elles soient malignes. Ce qui conduirait alors à un surtraitement. Telle est la thèse développée par l'auteure. L'occasion de faire le point sur les bénéfices et les risques du dépistage organisé. Agnès Buzin, présidente de l'Institut National du Cancer (INCa), répond à nos questions.

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