La vaccination anti-covid reportée dans trois régions

L’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté reportent massivement les rendez-vous de vaccination anti-covid. L’objectif est d’administrer en priorité une seconde dose aux personnes qui ont déjà reçu la première.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Image d'illustration.  —  Crédits Photo : © Shutterstock / Tong_stocker

Des rendez-vous décalés en masse. Les agences régionales de santé (ARS) d'Ile-de-France, des Hauts-de-France et de Bourgogne-Franche-Comté ont annoncé le 28 janvier le report de tous les rendez-vous pour une première injection du vaccin contre le covid-19. En cause : les difficultés d'approvisionnement des doses du vaccin Pfizer/BioNTech.

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Garantir d’abord les secondes doses

Ces reports de vaccination ont pour objectif de "garantir l'administration de la seconde injection pour toutes les personnes ayant déjà reçu la première dose en janvier", indique notamment l’ARS des Hauts-de-France dans un communiqué. Les vaccins Pfizer et Moderna nécessitent en effet deux doses, espacées de trois à quatre semaines.

Dans cette région, "l'ensemble des rendez-vous de primo vaccination (1ère injection) prévus jusqu'au mardi 2 février inclus seront déprogrammés et immédiatement reprogrammés à partir de la première semaine de mars", précise encore l’ARS.

"Aucun rendez-vous annulé" à l’Est

En Bourgogne-Franche-Comté, aussi, l’ARS avertit que "certains rendez-vous pris en février pour une première injection sont susceptibles d'être reportés de quelques jours ou semaines". "Aucun rendez-vous ne sera annulé", assure néanmoins l'agence dans un communiqué.

Selon elle, cette "nouvelle régulation" des rendez-vous est due à une "baisse des approvisionnements en vaccins Pfizer, intervenue cette semaine et qui se prolongera en février". L'agence promet cependant de "maintenir une dynamique de vaccination élevée" grâce à "une nouvelle réception de plus de 20.000 doses" du vaccin Moderna, attribuées préférentiellement aux régions de l'Est et du Sud-Est.

Maintenir un "rythme soutenu" en Île-de-France

L'ARS Ile-de-France, enfin, prévoit "le décalage de 15.000 à 20.000 rendez-vous" fixés la semaine du 8 février, qui seront reprogrammés "dans les 15 jours suivants au maximum", donc avant la fin du mois.

Cela doit permettre d'"assurer l'intégralité" des quelque 200.000 secondes injections attendues en février, tout en maintenant "un rythme soutenu" pour les premières doses, avec 127.000 inoculations.

2,4 millions de vaccins au lieu de quatre

Au total, le ministère de la Santé prévoit que 2,4 millions d'injections de vaccins contre le covid-19 seront réalisées en février, dont 1,4 million de secondes doses pour les personnes vaccinées en janvier et un million de nouvelles premières injections. Initialement, le gouvernement avait annoncé que quatre millions de personnes seraient vaccinées fin février.

Le nombre de vaccinations pourrait cependant être bientôt revu à la hausse, car un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca vient d’être autorisé ce 29 janvier par l’Agence européenne du médicament. Mais seules 4,6 millions de doses de ce vaccin seront livrées à la France d’ici fin mars, soit moitié moins qu’attendu à cause d’une baisse de livraisons qui concerne toute l’Union européenne.