Masque, tests : tout ce qu'il faut savoir sur le nouveau protocole scolaire

Parmi les nouvelles mesures annoncées, le protocole sanitaire va repasser au niveau 2 au retour des vacances scolaires d’hiver et le port du masque en extérieur ne sera plus nécessaire.

Mathis Thomas
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Image d'illustration  —  Shutterstock

Un protocole sanitaire “zone par zone” pour les écoles françaises. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé ce vendredi 11 février qu’un nouveau protocole sera appliqué à l’école primaire dès le retour des vacances scolaires d’hiver, de manière décalée selon les territoires.

En effet, ce nouveau protocole sanitaire entrera en vigueur le lundi 21 février pour la zone scolaire B, le 28 pour la zone A et le 7 mars pour la zone C. Ces allègements s’expliquent par une “très nette amélioration de la situation épidémique” relative au Covid-19, précise le ministre.

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Quels changements ?

Concrètement, la principale mesure annoncée pour la rentrée est le passage du protocole sanitaire au niveau 2. Cela signifie notamment la fin de l'obligation du port du masque en extérieur et à la récréation, pour les élèves de l'école élémentaire et les professeurs. En revanche, les élèves garderont à ce stade le masque en classe, a indiqué le ministère. 

Le nombre de tests demandés pour les élèves cas contact sera également ramené de trois à un seul à partir du 28 février. L'autotest ou test antigénique devra être réalisé au bout de deux jours (J2) au lieu de trois actuellement (à J0, J2 et J4). Les déclarations sur l'honneur que remettent les familles après le premier autotest seront par ailleurs supprimées à partir du 21 février.  

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Baisse des cas quotidiens

Ces nouvelles mesures restent conditionnées aux statistiques épidémiques. Depuis plusieurs jours, celles-ci se veulent rassurantes. “Au 25 janvier dernier, nous avions 167 000 cas par jour. Hier (jeudi), nous étions à 12 500 cas. Donc c'est évidemment une amélioration nette, qui permet d'envisager les allègements dont nous parlons déjà depuis plusieurs jours", a précisé Jean-Michel Blanquer.