Le TCAPS, une nouvelle alternative au Levothyrox

Déjà vendu dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis, le TCAPS a obtenu une autorisation de mise sur le marché en février 2018, en France.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Lorsque l'on souffre d'hypothyroïdie ou lorsque la thyroïde a été retirée, il faut prendre une hormone thyroïdienne synthétique. Le médicament le plus utilisé est le Levothyrox. Mais en 2017, la formule du médicament a été modifiée par le laboratoire, ce qui a suscité une véritable crise sanitaire car de nombreux patients ont souffert de multiples effets indésirables.

Depuis, de nombreux patients cherchent des alternatives au Levothyrox. La dernière est un médicament déjà vendu dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis : le TCAPS. Le TCAPS a reçu le feu vert des autorités sanitaires françaises en février 2018.

Ce qui change avec le Levothyrox, ce sont les excipients, des substances qui entrent dans la composition du médicament et permettent l'assimilation par l'organisme du principe actif : la lévothyroxine. Dans l'ancienne formule du Levothyrox, la lévothyroxine était associée à du lactose. A la demande de l'ANSM, l'Agence du médicament, le laboratoire a remplacé le lactose par du mannitol et de l'acide citrique. Dans le cas du TCAPS, les excipients sont la gélatine, la glycérine et de l'eau purifiée. Des excipients qui provoqueraient moins d'effets secondaires.

Depuis le mois d'avril 2018, plus besoin d'aller à l'étranger, ce médicament est vendu en France. Les associations de patients se réjouissent de la commercialisation de ce médicament. L'une d'entre elle, Vivre sans thyroïde, a lancé un sondage. Sur les 700 patients qui ont répondu, près de neuf sur dix déclarent se sentir mieux avec le TCAPS. Mais deux problèmes demeurent : son prix, entre 8 et 15 euros selon les pharmacies pour un mois de traitement et pour le moment ce médicament, qui doit être pris à vie, n'est pas remboursé. La question du remboursement du TCAPS en France devrait être tranchée courant 2019 par les autorités de santé.