Pour Jean Castex, la France est entrée dans "une forme de 3e vague"

Le Premier ministre Jean Castex estime que la France est entrée dans "une forme de troisième vague" de l’épidémie de covid, caractérisée par la présence de nombreux variants du virus.            

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Le Premier ministre Jean Castex à l'Assemblée nationale le 15 juillet 2020.
Le Premier ministre Jean Castex à l'Assemblée nationale le 15 juillet 2020.  —  Crédits Photo : CC BY-SA 4.0 / © Florian David

La France est entrée dans "une forme de troisième vague" de l'épidémie. C’est ce que le Premier ministre Jean Castex a déclaré ce 16 mars devant l’Assemblée nationale.

Une "troisième vague" qui est aujourd’hui "caractérisée par des variants nombreux", selon le Premier ministre. Le variant majoritaire est le variant britannique, mais les variants sud-africain et brésilien circulent aussi activement sur le territoire. Un variant français, le variant breton, a aussi été identifié dans les Côtes d’Armor.

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"L’épidémie joue les prolongations"

Un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement par Emmanuel Macron, Jean Castex a reconnu que "l’épidémie (jouait) les prolongations". Et après avoir observé quelques secondes de silence pour les plus de 90.000 morts du covid, Jean Castex a appelé à "respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique".

Il a par ailleurs rappelé que la vaccination restait "au premier rang de la stratégie" pour tenter d'endiguer l’épidémie, même si le vaccin AstraZeneca est actuellement suspendu en France comme chez ses voisins européens.

"Nous savons que c'est la vaccination massive (...) qui nous permettra d'en sortir", a insisté le chef du gouvernement.

Situation très tendue Île-de-France

La situation épidémique est en effet très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d'Ile-de-France où les services de réanimation à l'hôpital ont atteint les seuils de saturation.

Le 16 mars, la région comptait une incidence de 419 nouveaux cas pour 100.000 habitants et 1.166 malades en service de réanimation. La veille, le président Macron assurait que de "nouvelles décisions" seraient prises dans "les jours qui viennent", mais pas avant le conseil de défense sanitaire prévu le 17 mars au matin.