L’ex-champion de tennis Andy Roddick souffre d’un cancer de la peau
L’Américain Andy Roddick a révélé dans un podcast être atteint "de différents types de cancer de la peau" depuis la fin de sa carrière sportive.
Le tennis, un sport particulièrement à risque face au cancer ? Disons que rester plusieurs heures, en plein soleil, à courir derrière une petite balle jaune, protégé par une simple casquette n’est pas particulièrement recommandé pour se prémunir des effets délétères des rayons UV. Une ancienne gloire du tennis des années 2000 en a fait les frais, en la personne de l’Américain Andy Roddick.
Dans son podcast "Served with Andy Roddick", diffusé le 7 mai dernier, l’ex-numéro 1 mondial, aujourd’hui âgé de 41 ans, s’est livré sur ses problèmes de santé. Il a notamment révélé être atteint d’un cancer de la peau détecté après sa retraite sportive en 2012. "J'ai souffert de différents types de cancer de la peau depuis que j'ai arrêté de jouer", a confié le tennisman américain. "On m'a retiré une tumeur épidermoïde de la lèvre, il y a cinq ou six ans, je n'en ai jamais parlé."
"Mettez de la crème solaire à vos enfants"
Vainqueur de l’US Open en 2003 et triple finaliste à Wimbledon (2004, 2005 et 2009), Andy Roddick subit encore aujourd’hui des interventions au laser pour prévenir tout risque de rechute du cancer, précise-t-il.
Et l’ancienne gloire du tennis américain, connue pour son immuable casquette vissée sur le crâne et son service surpuissant, de profiter de son témoignage pour inciter les jeunes joueurs à se protéger en ne lésinant pas sur la crème solaire.
"Utilisez de la crème solaire et mettez de la crème solaire à vos enfants, particulièrement si ce sont des joueurs de tennis", préconise-t-il. "Les problèmes de santé ne vont pas apparaître chez votre enfant à l’âge de huit ans, mais peut-être à 38 ans."
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Qu'est-ce qu'un cancer de la peau ?
Il existe deux types principaux de cancer de la peau : les mélanomes et les carcinomes. Lors d'un diagnostic de cancer cutané, on craint immédiatement un mélanome, la forme la plus grave mais heureusement la moins répandue. Le plus courant est donc le carcinome, avec environ 80 000 nouveaux cas chaque année en France. Contrairement au mélanome, ce cancer entraîne peu de métastases et se guérit généralement bien.
Les mélanomes représentent aujourd'hui moins de 10 % des tumeurs cutanées, soit environ 15 000 nouveaux cas chaque année en France, mais 75 % des décès liés aux cancers de la peau. Dans 20 % des cas, le mélanome résulte de la transformation maligne d'un grain de beauté.
Pour le reconnaître et suivre son évolution, on utilise généralement la technique dite "ABCDE", mise en avant par la Haute autorité de Santé : "A" pour Asymétrie de la lésion, "B" pour Bords irréguliers, "C" pour la couleur, "D" pour le diamètre et "E" pour l'Évolution. Les campagnes de prévention le rappellent, pour prévenir les risques des cancers cutanés, il est primordial de limiter l'exposition solaire et d'améliorer le dépistage.