L'Institut Pasteur traque les maladies émergentes

Selon l'Organisation mondiale de la santé, une nouvelle maladie fait son apparition chaque année dans le monde. Et le mode de vie moderne de l'homme favorise la propagation des microbes au quatre coins de la planète. Il suffit de rappeler l'épidémie de grippe H1N1 en 2009-2010. C'est dans ce contexte qu'est né à l'Institut Pasteur le projet d'un nouveau centre, baptisé François Jacob, dédié à l'étude des nouvelles maladies émergentes, et à l'approche pluridisciplinaire.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Quel visage prendra la prochaine épidémie ?
Quel visage prendra la prochaine épidémie ?

Comment se prépare-t-on aux futures épidémies ?

124 ans après sa création, l'Institut Pasteur de Paris inaugure un tout nouveau pôle dédié aux maladies émergentes, car plus que jamais les risques d'épidémie sont accrus. Des épidémies qui ne sont plus locales mais mondiales. Ces dernières années, les autorités sanitaires ont dû faire face à la grippe aviaire, au SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), à la grippe H1N1, au Chikungunya ou encore à la dengue

Dans ce centre, plus de 400 scientifiques travaillent sur les maladies émergentes. Les microbes sont surveillés de très près et les scientifiques font tout pour anticiper la prochaine épidémie d'ampleur mondiale. Les données biologiques et statistiques actuelles fournissent des pistes pour en établir un portrait robot.

Le premier suspect est un virus transmis par un vecteur tel que le moustique comme lors de l'épidémie de Chikungunya. Dans ce cas, on ne peut pas vraiment parler de pandémie car il y a des zones géographiques dans lesquelles ces moustiques ne circulent pas. Ces zones sont inaccessibles à la circulation du virus.

Parmi les autres dangers potentiels, les chercheurs éliminent les champignons et les bactéries car nous possédons aujourd'hui des moyens de lutte comme les antibiotiques ou les vaccins.

Quant aux rétrovirus, dont le plus connu est le VIH, hautement dangereux, ils sont surveillés de très près mais ils ont un point faible : leur diffusion est très lente comparée aux virus transmis par voie aérienne. Les virus à transmission aérienne sont donc ceux qui sont les plus capables de créer une épidémie. Mais pas question de céder à la panique pour le moment, l'épidémie du 21ème siècle n'est pas encore là…

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