Covid : accès aux vaccins pour 4 millions de personnes dès samedi

La vaccination sera accessible à partir du 1er mai à d’autres majeurs atteints de comorbidités, comme l’hypertension, le diabète ou l’insuffisance rénale ou cardiaque.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Covid : accès aux vaccins pour 4 millions de personnes dès samedi
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué ce 30 avril sur Franceinfo que la vaccination contre le Covid-19 serait élargie "à partir de samedi" à tous les Français majeurs "fragiles". Cela concerne les personnes obèses mais aussi celles souffrant d'hypertension, de diabète, d'insuffisance rénale ou cardiaque.

Le président Emmanuel Macron avait annoncé le 29 avril dans la presse régionale l'ouverture de la vaccination à toutes les personnes obèses de plus de 18 ans, évoquant le chiffre de 2,3 millions de Français concernés. 

"Il a parlé de l'obésité, car l'obésité est la première maladie chronique, ou le premier facteur de risque, en dehors de l'âge, qui expose aux formes graves" du Covid, a expliqué Olivier Véran.

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Hypertension, diabète, insuffisance rénale 

"Nous ouvrons évidemment la vaccination également aux gens qui présentent des comorbidités comme de l'hypertension, du diabète, de l'insuffisance rénale ou cardiaque", a ajouté le ministre. Il a précisé que ces nouvelles règles prévaudraient à partir du 1er mai.

"Au total, nous élargissons la vaccination à quelque 4 millions de Français fragiles", a-t-il dit. Jusqu'à présent, les adultes de moins de 50 ans n'étaient éligibles à la vaccination que s'ils présentaient un "très haut risque de forme grave de Covid-19", comme les personnes atteintes de cancer sous traitement.

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Impatience des jeunes

Commentant les appels à élargir l'accès aux vaccins à tous les Français, même jeunes et sans comorbidité, le ministre a implicitement appelé à la patience.

"J'entends l'envie de vaccination, je l'accompagne, et je souhaite qu'elle dure". En juin, juillet, août, "nous aurons besoin qu'il y ait beaucoup de Français qui souhaitent se faire vacciner, quand bien même l'épidémie semblerait derrière nous", a-t-il commenté.

"Nous accélérons au maximum de ce que nous pouvons, en fonction des doses qui nous sont livrées", a-t-il assuré.