Aide-soignant : un métier moins attractif qu'auparavant ?
Même si le nombre d’aide-soignants diplômés reste stable, le nombre de candidatures au concours diminue.
Le nombre de candidats au concours d'aide-soignant a baissé de 42% entre 2014 et 2018, même si le nombre d'élèves diplômés est resté stable sur la période, selon une étude publiée ce 13 décdembre par la Drees.
L'an dernier, 64.500 aspirants ont passé "les épreuves de sélection à l'entrée en formation d'aide-soignant", contre 111.100 quatre ans plus tôt, précise le service statistique des ministères sociaux.
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26 237 postulants en 2018
Les causes de ce phénomène ne sont pas explicitées, même si la pénibilité et les faibles rémunérations du métier sont dénoncées par les syndicats et reconnues par les pouvoirs publics. Cela n'a toutefois pas affecté les effectifs des 484 établissements de formation, qui ont admis 26.237 postulants en 2018, contre 26.911 en 2014.
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Un nombre stable depuis 2010
Le nombre d'inscrits dans un établissement de formation est globalement stable (+6%) depuis le début des années 2010, après avoir doublé lors de la décennie précédente.
Le nombre d'aides-soignants diplômés a suivi cette "augmentation des capacités d'accueil", passant de 12.000 à 20.000 entre 2000 et 2010, avant de plafonner autour de 22.000 depuis plusieurs années (22.826 en 2018).
Par rapport aux autres formations en santé, "les promotions d'étudiants aides-soignants sont plus féminisées" (90%), plus âgées (28 ans et 7 mois), moins qualifiées (34% en dessous du baccalauréat) et plus souvent en reconversion professionnelle ou en retour à l'emploi (74%).
