Handicap : ils remarchent grâce à un exosquelette

Journée Internationale du Handicap - Depuis quelques années, les exosquelettes représentent un véritable espoir pour les personnes en situation de handicap. Dans un centre de rééducation et de réadaptation breton, des machines, souvent uniques en France, aident des patients paralysés ou qui ont des difficultés pour se déplacer.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Une montre attachée au poignet du patient active l'exosquelette qui permet au patient de marcher. Grâce à des moteurs situés au niveau des tibias et des cuisses, l'équipement permet à des patients paraplégiques de reproduire un cycle de marche.

"On pense que les personnes qui vont utiliser ces systèmes vont améliorer certaines fonctions vitales. Tout d'abord le cardiovasculaire, car on produit un effort physique quand on marche. Au niveau digestif et urinaire, on espère aussi que la position debout, que le mouvement vont améliorer aussi ces fonctions", explique Thierry Deregniaux, kinésithérapeute.

Au centre de rééducation de Kerpape, 400 patients sont pris en charge par plus de 600 personnes. Et deux ingénieurs travaillent directement avec les cliniciens au contact des résidents.

Le dernier outil i-tech arrivé au centre est Robo-K. Un robot destiné à des patients touchés par une pathologie neurologique avec un trouble de la marche. Mais pour le moment, il est encore en phase d'essai. L'objectif du robot est de soulager et de sécuriser le patient. Le robot doit aussi permettre au patient en rééducation de remarcher plus tôt. Depuis septembre 2015, une étude est en cours pour évaluer l'efficacité thérapeutique de Robo-K et pour savoir s'il est bien accepté par les personnes qui l'utilisent.