Pourquoi l'étude des eaux usées a permis d'éviter un nouveau reconfinement

Cet indicateur, indirect, permet d’anticiper l’évolution de l’épidémie. Les chercheurs observent une stagnation dans certaines régions mais une reprise de l'épidémie dans de grandes villes du sud du pays. 

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

À Lille, à Nantes ou encore en Île-de-France, les chercheurs du réseau Obépine ont eu une bonne surprise. Le couvre-feu et les mesures barrières semblent efficaces puisque le virus est moins présent dans les eaux usées de ces territoires.

Mais attention aux disparités régionales, particulièrement dans le Sud, où “l’on voit une ré-augmentation assez marquée de la circulation (du virus)” explique le Professeur Vincent Maréchal virologue à Sorbonne Université et co-fondateur du Réseau Obépine. C'est le cas à Marseille, Nice ou encore Toulouse.

Surveillance des variants

Un autre paramètre fait craindre une observation d’une flambée de l’épidémie : la circulation des variants, plus contagieux. “Quand ces variants vont finir par s’imposer d’ici peut-être un mois, on aura une dynamique qui repartira à la hausse de manière importante et il faudra être en mesure de la contrôler rapidement” s’inquiète le Professeur Vincent Maréchal.

Pour faire preuve d’anticipation, les chercheurs du réseau Obépine intégreront la circulation de ces variants à leurs analyses très prochainement. L’objectif : prévenir une hausse brutale des contaminations et des hospitalisations.