Covid-19 : l'armée envoie 100 tonnes d'oxygène en Martinique

L'armée française va livrer plus de 100 tonnes d'oxygène médical à l'île, qui subit de plein fouet une nouvelle vague de l'épidémie de Covid-19. 

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Pour faire face à la flambée épidémique, l'armée envoie de l'oxygène aux Antilles (Image d'illustration)
Pour faire face à la flambée épidémique, l'armée envoie de l'oxygène aux Antilles (Image d'illustration)  —  Crédits Photo : © Alexandros Michailidis / Shutterstock

Éviter la pénurie d’oxygène. C’est l’objectif de l’armée française, qui va livrer plus de 100 tonnes d'oxygène médical à la Martinique. L’île connaît, comme sa voisine la Guadeloupe, une explosion de cas de variant Delta depuis quelques semaines qui pousse les hôpitaux au bord de la rupture. 

L’oxygène devrait arriver par bâteau en provenance de la Guyane et "devrait accoster à Fort-de-France le 19 août pour mettre ces stocks d'oxygène à la disposition de l'Agence régionale de santé", a indiqué le ministère des Armées.

Approvisionner la Martinique et la Guadeloupe

"Nous prévoyons plusieurs rotations afin de poursuivre ce flux d'approvisionnement en oxygène depuis la Guyane vers les Antilles", a précisé Florence Parly, la ministre des Armées, sur France Info.

La Guadeloupe, où les hôpitaux sont également en grande difficulté, sera elle aussi concernée par cet approvisionnement, selon l'Agence régionale de Santé locale.

Prévenir la pénurie

Si la Martinique ne connaît pas aujourd'hui de pénurie d'oxygène, il s'agit de prévenir d'éventuelles tensions, a précisé le ministère des outre-mer. Parallèlement, l'armée française "poursuit son engagement dans le cadre de l'opération Résiliences aux Antilles" avec l'installation d'un module militaire de réanimation (MMR). 

Cet hôpital de campagne offre une capacité de 16 lits de réanimation supplémentaires au CHU de Fort-de-France, en Martinique. L'objectif est "d'atteindre les 20 lits opérationnels dans les prochaines heures", a ajouté le ministère des Armées.