Truites et saumons fumés : lesquels choisir pour Noël ?

A l’approche des fêtes de Noël, 60 Millions de Consommateurs alerte sur les saumons et truites fumés. Certaines références sont trop salées et contiennent des substances toxiques et cancérogènes.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Image d'illustration.  —  Crédits Photo : © Shutterstock / Jerome.Romme

Trop de sel, trop de produits toxiques, trop de cancérogènes… Le magazine 60 millions de consommateurs fait le point sur les truites et les saumons fumés qui garniront nos tables à Noël. Les experts ont passé à la loupe 15 références de saumon fumé et 15 références de truite fumée pour y traquer le sel, les métaux lourds et les hydrocarbures.

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Seulement des "traces de mercure"

Le premier constat porte sur les métaux lourds, "un problème récurrent dans ce type de poisson gras". Et les résultats sont plutôt bons. Sur les trois métaux lourds recherchés, à savoir le cadmium, le plomb et le mercure, seules des traces de mercure à des teneurs assez faibles ont été retrouvées.
"Si bien que ce mercure n’est plus détectable dans une tranche de 40 g – la portion moyenne –, et cela même avec le saumon le plus contaminé de notre échantillonnage" précise 60 millions.

Bonne nouvelle également pour les teneurs en antiparasitaires utilisés dans les élevages de poissons : sur les 30 échantillons testés, aucun n’en contenait.

Jusqu’à neuf hydrocarbures différents

La deuxième partie du test porte sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des substances dégagées lors du processus de fumage qui sont classées cancérogènes ou cancérogènes possibles.
En moyenne, les produits testés comptent six HAP différents. Le plus mauvais élève était le Saumon Casino délices, avec neuf HAP.

A éviter aussi : le saumon fumé Casino Délices label rouge et le saumon fumé Odyssée qui contiennent deux HAP problématiques, dont les teneurs dépassent les valeurs limites. La truite Carrefour bio en contient aussi, mais en dessous des valeurs seuils.

Gare aux teneurs en sel

Dernier point à vérifier : la teneur en sel. "En moyenne, une tranche suffit à couvrir un quart de la limite journalière de 5 g recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)" met ainsi en garde le magazine, qui pointe du doigt quatre références particulièrement salées. Il s’agit du saumon bio La vie claire, la marque Nautica, les truites Delpeyrat et Carrefour bio.
Des produits à consommer avec parcimonie, donc, et à réserver aux dîners de fête.