Le vaccin Gardasil® en accusation aux Etats-Unis et en France

Michelle Bachmann, candidate républicaine ultra-conservatrice accuse son rival, Rick Perry, d'avoir été financé par le laboratoire Merck en échange de la diffusion de son vaccin Gardasil® contre les cancers du col de l'utérus, provoqués par le papillomavirus. Un vaccin dont elle a dénoncé les effets secondaires et qui inquiète déjà plusieurs familles françaises.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

C'est assez rare pour être signalé : une question de santé est au coeur de la lutte pour l'investiture à la candidature présidentielle américaine dans le camp républicain. Mais c'est en fait parce qu'il s'agit aussi d'une question d'argent. Michelle Bachmann, connue pour ses positions très conservatrices, accuse son rival, Rick Perry d'avoir financé sa campagne avec l'aide du groupe pharmaceutique Merck. Le plus grave aux yeux de Michelle Bachmann, c'est qu'en échange, le gouverneur du Texas aurait ordonné de distribuer aux jeunes filles de son Etat du Gardasil®, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus produit par Merck.

Or, elle dit avoir été alertée par des familles sur les "conséquences très graves" de cette vaccination. Le laboratoire s’est défendu en affirmant "l’efficacité et la sûreté" du Gardasil®. "Les faits concernant le Gardasil® sont clairs. L'efficacité et la sûreté du Gardasil® ont été établies lors d'essais cliniques effectés sur des milliers de patients", a indiqué Merck dans un communiqué.

Mais ce débat fait échos à des interrogations françaises quant à ce vaccin arrivé sur le marché en 2006. Ce nouveau médicament conçu pour protéger les jeunes filles du papillomavirus responsable du cancer du col de l’utérus est, comme tous les nouveaux médicaments, sous surveillance de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Plusieures jeunes filles vaccinées ont néanmoins déclaré avoir développé de graves effets secondaires après leurs injections : problèmes neurologiques, paralysies, douleurs pelviennes... Au moins six familles ont ainsi engagé une action en justice pour que leur cas soit reconnu comme un accident médical.

Source : AFP

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