Des influenceurs approchés pour critiquer le vaccin Pfizer-BioNTech

Plusieurs influenceurs ont indiqué avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finance, de poster des messages mettant en cause le vaccin Pfizer.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Image d'illustration ©Shutterstock
Image d'illustration ©Shutterstock

Sami Ouladitto (humoriste, avec près de 400.000 abonnés sur YouTube), Et ça se dit Médecin (interne en médecine, 84.000 abonnés Instagram) et Léo Grasset (vulgarisateur scientifique, 1,17 million d'abonnés à sa chaîne YouTube) ont partagé sur leurs comptes Twitter la même histoire: une agence les a contactés pour leur proposer un "partenariat" pour critiquer le vaccin Pfizer/BioNTech.

Même scénario décrit par les deux autres personnalités des réseaux, Sami Ouladitto et Et ça se dit médecin.

Décridibiliser le vaccin Pfizer

Le site Numerama.com a pu obtenir le mail de demande de partenariat. Les consignes données aux influenceurs sont les suivantes : “expliquer que la mortalité avec le vaccin Pfizer serait trois fois supérieure qu’avec le vaccin AstraZeneca, affirmer que les médias mainstream ne parlent pas de ce sujet, envoyer un lien vers un article du Monde évoquant la fuite des correspondances de l’Agence Européenne des médicaments pour les Français et vers un tableau prétendument secret pour les autres. La vidéo doit se terminer avec une incitation à « tirer ses propres conclusions  » de cette affaire.

A lire aussi : Vrai/Faux : des décès ont-ils réellement été provoqués par le vaccin anti-covid ?

Une mystérieuse agence

Derrière cette opération, une entreprise se présentant comme une agence de communication britannique nommée Fazze. Problème, cette agence n'a presque aucune existence numérique. Elle n'est pas enregistrée dans le registre des entreprises britanniques, et l'adresse postale indiquée sur son site ne correspond pas. En effet, il n'y a aucune mention de Fazze à la dite-adresse sur Google Street. 

Pfizer, contacté par l'AFP, n'avait pas réagi lundi après-midi.