Beyrouth : l’urgence sanitaire
Une double explosion s’est produite hier dans le port de Beyrouth détruisant une partie de la capitale Libanaise et faisant de nombreux dégâts matériels et humains.
![La rédaction d'Allo Docteurs](https://static.allodocteurs.fr/btf-11-33012-square-64/7b0062bbc9797ca6d4d48bf4d0114711/media.jpg)
![Les autorités libanaises décrètent l'état d'urgence à Beyrouth pendant deux semaines.](https://static.allodocteurs.fr/btf-11-24383-thumb-660/13b2c5f86ded1d2f3cf9a4368e9d1665/media.jpg)
Le bilan s’alourdit d’heure en heure avec un premier comptage ce matin faisant état de plus de 100 morts et 4000 blessés.
Dans un contexte à la fois économique et sociale fragile auquel s’ajoute une crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus, les autorités libanaises ont besoin d’aide.
Hier soir, mardi 4 août, Emmanuel Macron s'est exprimé sur Twitter.
Deux avions militaires décolleront en milieu de journée de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
En tout, 6 tonnes de matériel sanitaires ainsi que des médecins urgentistes seront envoyés pour aider les hôpitaux de Beyrouth à faire face à cette tragédie.
Des hôpitaux débordés
Sur Twitter, les photos et vidéos des hôpitaux situés à Beyrouth montrent des structures détruites et un personnel médical débordé. Cette correspondante du journal britannique The Independant a partagé ces scènes de chaos.
Selon Vincent Tissier, chef du détachement de la sécurité civile, 55 personnels sapeurs-sauveteurs arriveront en milieu d’après-midi à Beyrouth.
La course pour retrouver des survivants
Le compte à rebours pour retrouver des survivants sous les décombres a démarré. Côté français, Vincent Tissier, chef du détachement de la sécurité civile, annonce « avoir une capacité de recherche des victimes ensevelies sous les décombres » grâce notamment à « des caméras, endoscope, trois chiens et un drone ».
Selon les autorités libanaises, 2750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans un entrepôt du port de Beyrouth seraient à l’origine de la double explosion qui a ravagé la capitale. C’est cette même substance chimique qui a causé le drame de l’usine AZF à Toulouse. Pour Vincent Tissier, la mission consistera aussi à « évaluer la dangerosité des produits chimiques mis en cause et à vérifier le degré de contamination ».