Quels sont les facteurs de risque de l'AVC ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont favorisés par plusieurs facteurs de risque clairement identifiés. Agir sur ces facteurs, pour la plupart modifiables, permet de limiter le risque d'AVC.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
AVC : que se passe-t-il dans le cerveau ?
AVC : que se passe-t-il dans le cerveau ?  —  Le Mag de la Santé - France 5

Environ 150 000 AVC surviennent chaque année en France. L'accident vasculaire cérébral correspond à un arrêt de la circulation sanguine dans une partie du cerveau. Il est la première cause de handicap non traumatique chez l'adulte, la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième cause de démences. 70% gardent des séquelles plus ou moins graves après un AVC

AVC ischémique ou hémorragique

L'attaque cérébrale peut survenir dans deux cas. Première situation : un vaisseau est bouché par un caillot sanguin. La partie du cerveau irriguée par ce vaisseau manque alors d'oxygène. Résultat : des neurones meurent. C'est ce qu'on appelle l'AVC ischémique ou l'infarctus cérébral.

Deuxième situation : l'AVC peut être lié à un saignement dans le cerveau, suite à la rupture d'un vaisseau. L'hématome comprime alors les structures avoisinantes : c'est l'AVC hémorragique, qui représente 20% des AVC en France, selon Santé Publique France. L'AVC hémorragique peut aussi survenir à cause d'un anévrisme, une fragilisation de la paroi d'un vaisseau qui se dilate. S'il se rompt, il provoque une hémorragie.

L'AVC est une urgence car chaque minute perdue entraîne la destruction de deux millions de neurones. En fonction de la zone atteinte, différents signes neurologiques sont possibles. 

Quels sont les facteurs de risque ?

Les principaux facteurs de risque de l'AVC sont bien connus. Il s'agit : 
- du tabagisme
- de l’hypertension artérielle
- de la consommation d'alcool
- du diabète
- du cholestérol, à savoir l'excès de graisses sanguines (hypercholestérolémie)
- des troubles du rythme cardiaque, en particulier la fibrillation atriale
- de facteurs psychosociaux (stress, dépression, isolement social…)
- de l'obésité abdominale
- de la sédentarité

Il existe aussi d’autres facteurs de risque sur lesquelles malheureusement il est impossible d’agir : l’âge, le sexe et les antécédents familiaux.

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