Dakar : Philippe Croizon toujours dans la course

Alors qu’il ne reste plus que 63 concurrents sur le Dakar, notre chroniqueur Philippe Croizon est désormais à 50e du classement général ! Il a même fini 40e de la huitième étape, qui s’est achevée ce 11 janvier.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
La voiture de Philippe Croizon lors de la septième étape du Dakar. (source : compte Twitter de Philippe Croizon)
La voiture de Philippe Croizon lors de la septième étape du Dakar. (source : compte Twitter de Philippe Croizon)

Ce 8 janvier, Philippe Croizon, aventurier amputé des quatre membres qui dispute son premier Dakar, confiait à la presse ne pas s’attendre à ce que l’aventure "soit aussi violente".

Au volant d'un buggy adapté, qu'il conduit à l'aide d'un joystick hydraulique activé avec son bras droit, le Français avait alors bouclé la première semaine de course en 43 heures 24 minutes et 10 secondes.

"La première semaine a été rude, surtout les trois premiers jours avec la chaleur et l'humidité", a raconté le pilote. "Je me souviens de la deuxième spéciale où on s'arrête pour me mettre dans un camion réfrigéré et je reste là dedans une demi-heure pour faire baisser la température. Ca a été dur, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi violent."

"J'ai appris ce qu'était vraiment le Dakar, c'est des galères tout le temps", a-t-il poursuivi. "Nous, on est des vrais galériens, tous les jours, on est en panne !"

Ceci dit, Philippe Croizon entendait plus que jamais terminer la course et arriver à Buenos Aires ce 14 janvier. "Quand je vais au petit déjeuner, il y a les pilotes qui viennent me voir pour me dire: « t'es encore là ? ». Je dis : « ouais, on est comme des morpions nous, on s'accroche et on ne lâche rien »."

"Je pense que c'est ça l'esprit Dakar. Combien de fois j'ai craqué, j'ai pleuré, j'ai hurlé, et on se calme, on se ressaisit, on réfléchit et on repart. […] C'est dur, c'est fatiguant mais je prends du plaisir", a conclu l'aventurier. "En terme de pilotage, je prends mon pied car j'ai vraiment mon bolide en main."

avec AFP

Notre chroniqueur est désormais 50e du classement général (à 53h 01min, 19s), gagnant quatre places au cours de la huitième étape.