Que deviennent les déchets médicaux ?

Près d'un million et demi de patients sont en auto-traitement à leur domicile et ils produisent donc des DASTRI, des déchets d'activités de soins à risques infectieux. Et comme dans les hôpitaux ou les cabinets médicaux, il est important de récupérer ces déchets via des filières dédiées afin de limiter les risques de coupures et d'infections. Une filière spécifique a donc été mise en place en 2013, et le parcours est entièrement sécurisé.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Désormais les déchets d'activités de soins à risques infectieux finissent dans une poubelle jaune et verte, garantissant ainsi une meilleure sécurité. Car avant, quand ces déchets partaient à la poubelle classique, les accidents pouvaient arriver. Dès que la boîte est remplie, les patients la déposent dans leur pharmacie.

La filière de récupération des DASTRI (déchets d'activités de soins à risques infectieux) existe depuis 2013 et la moitié des pharmaciens de France participe à la collecte de ces déchets. Pour eux aussi, ces boîtes scellées représentent un gage de sécurité.

Mais le parcours des DASTRI ne s'arrête pas à la pharmacie. Ils sont ensuite envoyés à l'incinérateur où les déchets des patients sont immédiatement traités. En Ile-de-France, une seule société achemine ces déchets et ces derniers mois, son activité n'a fait qu'augmenter.

La récupération et l'incinération des DASTRI coûtent huit millions d'euros, elle est entièrement gratuite pour les patients. Ce sont les laboratoires qui mettent les seringues ou les vaccins sur le marché qui prennent tout en charge. Ce système de financement vise à inciter un maximum d'usagers à jouer le jeu.

Toutes les pharmacies de France distribuent ces poubelles jaunes et vertes, mais si vous souhaitez savoir où déposer votre poubelle une fois qu'elle est pleine, vous pouvez consulter le site Internet DASTRI.