Décès d’Alain Cocq : « J’attends du courage politique »

Alain Cocq, 58 ans, souffrait d’une maladie incurable et très douloureuse. Il a eu recours au suicide assisté en Suisse. Jonathan Denis, secrétaire général de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité a répondu à nos questions.

La rédaction d'Allo Docteurs
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« Alain avait une perfusion et il a tourné le robinet. On lui a posé la question s’il souhaitait aller jusqu’au bout, il a dit oui, il avait un sourire. Il a  même raconté quelques blagues avant de partir et il s’est endormi en quelques instants.

Il est mort en Suisse, comme il l’avait décidé, sans que les souffrances continuent » raconte Jonathan Denis, secrétaire général de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), association qui a accompagné l’homme de 58 ans dans ses derniers instants.

Un débat au Parlement ?

Aujourd’hui, la loi Claeys-Leonetti qui encadre la fin de vie ne propose aucune solution pour les patients comme Alain Cocq.

« J'attends que le gouvernement prenne ses responsabilités, ait du courage politique, ce n‘est pas une question de couleur politique. Il faut que ce sujet revienne à l’assemblée pour qu’il n’y ait pas encore de multiples cas qui partent à l’étranger parce qu’ils ne peuvent pas mourir en France comme ils l’ont décidé » ajoute M. Denis.