Covid-19 : la demande d'aide alimentaire a augmenté

Le gouvernement vient d'annoncer le déblocage de 39 millions d’euros pour les associations qui viennent en aide aux plus précaires. L’une de nos équipes a suivi pendant une journée les bénévoles du Secours populaire de Seine-Saint-Denis.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

A Romainville, en Seine-Saint-Denis, les bénévoles préparent les colis pour les prochaines distributions alimentaires. Alors que l'activité du pays tourne au ralenti, le travail du Secours populaire s’amplifie et les entrepôts commencent à se vider. " Nous, depuis le début, nous n’avons pas fermé nos portes. Nous avons évidemment vidé tout ce que nous avions. Aujourd’hui, nous avons besoin d’argent pour tenir (…) et pour pouvoir acheter des produits alimentaires ", s’inquiète Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire Français. 

Nourrir tout le monde reste la priorité

Si le Secours populaire continue de livrer les familles habituelles, l'association doit désormais venir en aide à d’autres personnes, comme les travailleurs précaires, les femmes seules, les personnes âgées ou encore les Roms. Certaines personnes ne peuvent plus aujourd’hui compter sur les revenus issus du travail informel, qui leur permettaient de " joindre les deux bouts ". " Avec le confinement, les familles sont plus à la maison. Elles consomment plus d’aliments (…) donc ça entraîne plus de difficultés financières ", confirme Fatouma Soumare, bénévole au Secours populaire du 93.

Depuis le début du confinement, l’aide alimentaire a augmenté de 30% à 50% dans certaines régions de France, selon l’association. Pour faire un don, rendez-vous sur secourspopulaire.fr