Tests salivaires : 350 élèves participent à une campagne dans une école de Bourg-la-Reine

Un jour après la rentrée des classes dans la zone C, des élèves d’une école des Hauts-de-Seine (92) se sont prêtés au jeu. Une première pour cet établissement à laquelle nous avons assisté.

Adèle Le Canu
Rédigé le , mis à jour le

Un millilitre de salive pour espérer détruire les chaînes de contamination. Voilà en quoi consistent les tests salivaires réalisés dans les écoles depuis une semaine. C’est la nouvelle arme du gouvernement pour renforcer la stratégie du "tester, alerter, protéger". Un dépistage beaucoup moins désagréable que les tests PCR.

Mais au préalable, tous les parents de ces élèves de Bourg-la-Reine ont donné leur accord, comme dans tous les autres établissement. Dès le lendemain matin, ils seront informés des résultats. Une opération similaire a été réalisée la veille sur 300 enfants dans une autre école où sept cas positifs ont été détectés.

Objectif : 300 000 tests par semaine

"Les test positifs vont être testés en criblage pour identifier éventuellement un variant britannique, sud-africain ou brésilien" explique Patrice Hérisson, directeur régional d’Île-de-France Cerballiance. Et si trois cas de Covid classique sont découverts dans une même classe, celle-ci est immédiatement fermée. La procédure change et se durcit en cas de découverte d'un variant.

Renforcer la surveillance de l'épidémie, c'est justement l'ambition du gouvernement en déployant ce nouvel outil. "L’objectif c’est vraiment d’être dans une stratégie préventive, de dépister largement une nouvelle cible de population que sont les enfants en maternelle et en primaire. Mais aussi de repérer d’éventuels cas positifs asymptomatiques.

Et puis de venir réaliser ces tests à intervalles réguliers, toutes les trois semaines pour voir un peu l’évolution éventuelle de la circulation du virus dans ces établissements scolaires" détaille Aurélie Thouet, directrice adjointe de la délégation des Hauts-de-Seine de l’ARS île-de-France.  À terme, 40 000 tests par semaine devraient être réalisés dans les écoles d’île-de-France et 300 000 sur tout le territoire, d'ici la mi-mars.