Le masque bientôt obligatoire dans les rues ?

Face à l’augmentation du nombre de cas de COVID-19, le préfet de Mayenne vient de rendre obligatoire le port du masque dans les rues les plus fréquentées de 4 villes du département. Une mesure saluée par le ministre de la Santé qui “recommande le masque” en extérieur partout en France. 

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Le masque bientôt obligatoire dans les rues ?
Crédits Photo : © Shutterstock / Jerome LABOUYRIE

Quiberon, Laval, La Rochelle, Argelès-sur-Plage, Evron, le Grau-du-Roi.... La liste des communes où le masque est obligatoire en extérieur ne cesse de s’allonger. Il s’agit notamment de stations balnéaires qui font face à un afflux de touristes ou de communes où ont été détectés des foyers épidémiques de COVID-19. Des discussions sont aussi en cours dans le Nord pour imposer le masque dans certaines zones, à cause notamment de la proximité avec la Belgique où l’épidémie flambe.  

Olivier Véran “recommande le masque” en extérieur 

Ces mesures traduisent l’inquiétude des autorités sanitaires face à la reprise de l’épidémie. Hier, le ministre de la Santé, Olivier Véran a incité tous les Français à porter le masque en extérieur. En déplacement dans les Yvelines, il a affirmé : "Si vous êtes dans une rue où il y a plusieurs personnes qui vont se balader et vous n'êtes pas sûr de pouvoir garder la distance, je le recommande". Il s’est notamment adressé "d'abord aux publics vulnérables" : "les gens porteurs de maladies, de fragilités et les gens qui sont âgés doivent limiter les contacts" et surtout "ne pas hésiter à porter un masque y compris en espace extérieur". 

Une mesure pour endiguer la hausse des contaminations


Ces derniers jours, plusieurs indicateurs montrent que le virus circule de nouveau activement. Dans un communiqué, hier, la Direction Générale de la Santé a indiqué que le R ou taux de reproduction est supérieur à 1 dans 10 régions, en constante augmentation depuis le 1er juillet. La proportion de tests positifs augmente aussi, notamment chez les jeunes adultes. S’ils ont peu de chance de développer une forme grave, ils peuvent en revanche contaminer leurs proches, et notamment des personnes âgées ou plus fragiles.