Plan autisme : Hollande s'engage à maintenir le budget

François Hollande s'est rendu ce jeudi 9 octobre 2014 à Angoulême, pour une visite sur le thème de l'autisme. Il s'est engagé à préserver le budget du troisième plan autisme, en dépit des mesures d'économies.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Plan autisme : Hollande s'engage à maintenir le budget - Entretien avec Vincent Gerhards, président de l'association Autistes sans frontières.
Plan autisme : Hollande s'engage à maintenir le budget - Entretien avec Vincent Gerhards, président de l'association Autistes sans frontières.

"Dans cette période où l'on parle beaucoup d'économies budgétaires, vous pourriez craindre que le plan autisme soit lui-même concerné, il ne l'est pas", a déclaré François Hollande au cours d'un déplacement à Angoulême. Une nouvelle rassurante pour les associations, mais pas suffisante. "On est rassurés que ce budget tienne. Maintenant, 200 millions d'euros sur quatre ans, c'est huit fois moins que pour le plan Alzheimer qui a besoin de beaucoup d'argent, mais l'autisme mériterait qu'on s'y intéresse un peu plus sur le plan financier", souligne Vincent Gerhards, président de l'association Autistes sans frontières.

Lancé en mai 2013 et doté de 205 millions d'euros, le 3e plan autisme (2014-2017) prévoit, entre autres mesures, la création de 3.400 places d'accueil supplémentaires d'ici à 2017 pour des enfants et des adultes autistes, ainsi qu'un dépistage précoce, dès l'âge de 18 mois.

Un an et demi après le lancement de ce plan, les associations de patients dressent un bilan mitigé : "On commence à trouver des professionnels formés qui sont capables de prendre en charge les enfants. Pour les adultes, on n'en parle même pas. C'est le désert !", s'insurge Vincent Gerhards.

En ce qui concerne le diagnostic, il est actuellement posé entre 5 et 6 ans, soit bien au-delà des 36 mois recommandés par la Haute autorité de santé (HAS).

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