La liberté d'installation des médecins de nouveau remise en cause

Les recommandations du Conseil national de l'Ordre des médecins, présentées hier, mardi 29 mai 2012, en matière de réponse aux problématiques d'accès aux soins ne font pas l'unanimité. Les internes des hôpitaux s’opposent notamment à une proposition sur la liberté d’installation.

La rédaction d'Allo Docteurs
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- Entretien avec Emanuel Loeb, vice-président de l'Isnih, invité dans "Le magazine de la santé" du 30 mai 2012 -

Si le Conseil national de l’Ordre des médecins considère que l'augmentation du numerus clausus n'est pas la solution, il propose, en revanche, que "la répartition régionale des postes ouverts à l'examen [soit réalisée] en fonction des besoins de santé de la population". Autrement dit, à l'issue de leurs études, les médecins seraient tenus d'exercer, pendant 5 ans, dans la région où ils ont suivi leur spécialisation.

Les lieux d'exercice seraient donc décidés par les Agences Régionales de Santé (ARS). Et le même sort serait réservé aux médecins titulaires de diplômes étrangers et aux médecins qui choisissent de faire des remplacements. S'il ne s'agit que d'un souhait de l'Ordre des médecins, cette proposition a provoqué de vives réactions chez les étudiants en médecine.

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