Peut-on associer paracétamol et ibuprofène ?

Peut-on prendre en même temps un comprimé de un gramme de paracétamol et un comprimé d'ibuprofène 400, ou faut-il toujours alterner ? On vous répond.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Peut-on associer paracétamol et ibuprofène ?
Peut-on associer paracétamol et ibuprofène ?  —  Allodocteurs - Newen France


Pour soulager votre mal de tête qui ne passe pas, vous êtes prêt à tout essayer. Et même à prendre en une seule fois un comprimé de paracétamol et un autre d'ibuprofène. Mais cette pratique est-elle sans risque pour votre santé ?  

Attention aux doses cumulées

Comme le rappelle le Pr. Serge Perrot, rhumatologue et médecin de la douleur à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu (Paris), "le paracétamol et l'ibuprofène peuvent être utilisés sans problème de façon concomitante". Les médecins peuvent en effet prescrire ces deux médicaments en même temps, en cas de fortes douleurs. Ils n'ont pas le même mécanisme d'action et leur association peut donc être intéressante pour soulager les symptômes.

Attention à la dose cumulative prise sur une journée. "Le paracétamol doit être limité à quatre grammes par jour et l'ibuprofène de 1200 à 2400 mg selon le type de douleurs" rappelle le médecin.

Attention également aux autres médicaments que vous pourriez prendre et qui contiendraient du paracétamol ou de l'ibuprofène. Ils doivent eux aussi être pris en compte pour calculer votre dose absorbée par jour. 

Enfin, ne pratiquez pas d'automédication. Ne prenez pas la décision tout seul d'associer ces deux molécules. En première intention, l'Assurance maladie conseille de prendre du paracétamol. Si celui-ci ne parvient pas à calmer vos douleurs, consultez un médecin.

Quels sont les risques ?

Pris en excès, le paracétamol peut être toxique pour le foie et entraîner des lésions irréversibles, voire un décès. L'ibuprofène, quant à lui, est un anti-inflammatoire qui ne doit pas être pris en cas de suspicion d'infection bactérienne. En effet, il peut masquer les symptômes de l'infection comme la fièvre ou la douleur, conduisant à un retard de prise en charge. L'infection peut même être exacerbée avec comme conséquence un risque de complications.

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