Covid : un test de moins de 24h obligatoire pour les non-vaccinés de retour d'Espagne et du Portugal

Les voyageurs non-vaccinés devront désormais présenter un test covid de moins de 24 heures pour entrer en France s’ils viennent d’Espagne ou du Portugal. Cette mesure entrera en vigueur dès ce week-end.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Image d'illustration.
Image d'illustration.  —  Crédits Photo : © Prostock-studio / Shutterstock

"Un test de moins de 24 heures". C’est le sésame que devront désormais présenter les voyageurs non-vaccinés de retour d’Espagne et du Portugal pour entrer en France.

Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a annoncé cette nouvelle mesure le 15 juillet, en rappelant que la situation épidémique dans ces pays était "difficile".

Pas d’isolement obligatoire

Cette nouvelle règle devrait entrer en vigueur "ce week-end", a-t-il précisé.

En revanche, la France n'exigera pas d'isolement obligatoire pour les entrants en provenance de pays européens, a ajouté le secrétaire d’Etat.

A lire aussi : Covid : un cluster géant en Espagne après une fête étudiante aux Baléares

Le variant Delta en cause

Jusqu'ici, il fallait un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test antigénique de 48 heures pour entrer en France en provenance d'Espagne et du Portugal.

Mais ces deux grandes destinations touristiques estivales sont confrontées depuis quelques semaines à une recrudescence de l'épidémie de coronavirus due au variant Delta.

"Eviter" l’Espagne et le Portugal

Le 8 juillet, Clément Beaune avait d’ailleurs conseillé aux Français "d’éviter l’Espagne et le Portugal" en raison de la très forte hausse des cas de covid-19 dans ces deux pays. Son message avait ensuite été tempéré par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a simplement appelé les Français à se faire vacciner avant de traverser les Pyrénées.

Du côté espagnol, les professionnels du tourisme se sont inquiétés le 14 juillet d'un "coup de frein" sur les réservations après les mises en garde de la France et de l'Allemagne, qui a classé la péninsule ibérique "zone à risque".