HPV : le vrai du faux sur le papillomavirus humain

Le cancer du col de l’utérus est un cancer souvent associé au papillomavirus humain, ou HPV. Et pour cause : ce virus sexuellement transmissible est responsable de plus de 95% des cas de ce cancer. Mais gare aux idées reçues.

Noé Poitevin
Rédigé le
Les idées reçues sur le papillomavirus humain
Les idées reçues sur le papillomavirus humain  —  Le Mag de la Santé - France 5

Il est contagieux, sa famille compte plus de 150 individus différents et trois lettres suffisent à le caractériser. C'est le HPV, pour papillomavirus humain.

Il est responsable de plus de 95 % des cas de cancer du col de l’utérus. Mais attention aux idées reçues sur ce virus : on démêle le vrai du faux.

Il ne se transmet que lors d’une pénétration

Faux ! Le papillomavirus peut s’attraper pendant une pénétration, certes, mais aussi lors de tout autre contact avec la zone génitale, par la peau et les muqueuses. Il suffit parfois d’une simple caresse.

Une fois infecté, on ne présente pas de symptômes

Vrai. Le HPV est un virus insidieux, qui ne se repère pas facilement et les symptômes peuvent apparaître plusieurs mois après la contamination. Il peut tout de même être à l’origine de verrues génitales, appelées "crêtes de coq".

Elles sont très contagieuses, mais rassurez-vous, chez plus de 90 % d’entre vous, les défenses naturelles éliminent le virus. Mais dans 10 % des cas, il est à l’origine de lésions précancéreuses. Ce sont elles qui peuvent évoluer vers un cancer, qui mettra 10 à 15 ans à se développer.

Le vaccin ne sert à rien si on a déjà eu des rapports sexuels

Faux ! Il est conseillé de réaliser la vaccination avant le début de la vie sexuelle, mais il est aussi possible de se faire vacciner un peu plus tard.

Chez les filles, le rattrapage est possible jusqu’à 19 ans. Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, c’est jusqu’à 26 ans.