Comment savoir si nos ronflements sont dangereux ?

Comment sait-on si nos ronflements sont dangereux ?

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le

Les réponses avec le Pr Louis Crampette, ORL :

"On sait si nos ronflements sont dangereux par l'entourage. Si l'entourage décrit des apnées, des arrêts respiratoires suivis d'une reprise aspiratoire sous la forme d'un très gros ronflement et si ce phénomène est assez rapproché, on peut craindre qu'il y ait un certain nombre d'apnées du sommeil. Un deuxième élément est de savoir si le patient est somnolent dans la journée. Il existe des questionnaires, tel l'échelle de somnolence d'Epworth, qui permettent de diagnostiquer cette somnolence. Enfin, on doit toujours être méfiant chez un ronfleur qui a des comorbidités cardiovasculaires (hypertension artérielle, cholestérol, antécédents coronariens…). Dans ce cas, il faut savoir précisément ce qui se passe durant le sommeil, et réaliser un enregistrement du sommeil.

"Classiquement si on a une suspicion de syndrome d'apnées du sommeil, et que l'on veut vraiment dépister des arrêts respiratoires de plus de 10 secondes ou des diminutions du flux inspiratoire de plus de 50% sur plus de 10 secondes, l'enregistrement à domicile est suffisant. Mais si l'on a une somnolence importante qui ne s'explique pas par un enregistrement à domicile, un enregistrement en laboratoire du sommeil est justifié."

En savoir plus

Dossier :

Questions/réponses :