Cancer : François Hollande s'engage pour le droit à l'oubli

Les personnes guéries du cancer pourront bientôt contracter un prêt bancaire sans avoir à déclarer leurs antécédents médicaux au banquier. Le 24 mars, François Hollande a ratifié un protocole qui l'engage officiellement à mettre en place le droit à l'oubli pour le cancer.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Entretien avec Emmanuel Jammes, chargé de mission à la Ligue contre le cancer
Entretien avec Emmanuel Jammes, chargé de mission à la Ligue contre le cancer

"Le droit à l'oubli pour les personnes atteintes de cancer est sur le point de connaitre une avancée sans précédent" s'enthousiasme la Ligue contre le cancer. Le 24 mars au matin, François Hollande a signé le protocole sur le droit à l'oubli pour le cancer, au siège de la Ligue. Il s'engage ainsi officiellement à mettre en place la mesure phare du troisième plan cancer (2014-2019).

Cette ratification pourrait signer la fin du parcours du combattant pour les anciens malades du cancer qui souhaitent contracter un prêt bancaire ou une assurance. Même guéris, ils restent, jusqu'à aujourd'hui, toujours malades aux yeux des banques. Une discrimination qui impacte notamment les adolescents au début de leur vie adulte.

En février 2015, Marisol Touraine s'était déjà déclarée favorable à l'adoption du droit à l'oubli. Désormais, toute personne qui a souffert d'un cancer au cours de sa vie et qui a été guérie n'aura plus besoin de le déclarer aux sociétés de prêt et d'assurance. Le délai à partir duquel une personne est considérée comme soignée (après la fin des traitements) n'a cependant pas encore été précisé.

 

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