Cyanobactéries : baignade interdite dans un lac d’Angers

La mairie d'Angers interdit la baignade dans le Lac de Maine en raison d’une prolifération de cyanobactéries. Ces "algues bleues" sont susceptibles de fabriquer des toxines dangereuses pour les personnes et les animaux.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
Cyanobactéries : baignade interdite dans un lac d’Angers
Crédits Photo : Wikimedia Commons / Emeric

Alerte aux cyanobactéries à Angers. Le lac de Maine, principal site de loisirs nautiques de la ville, est interdit à la baignade depuis le samedi 6 juillet en raison d’une présence importante de cyanobactéries dans l’eau, selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Pays de la Loire.

A lire aussi : Comment sont contrôlées les eaux de baignade en France ?

Efflorescence d’algues

"C’est une vraie efflorescence de ces algues qui a conduit les gestionnaires du site à intervenir samedi. Nous avons aussitôt lancé des analyses biologiques pour identifier la nature des cyanobactéries en présence et rechercher d’éventuelles toxines", a indiqué l’ARS de Pays-de-la-Loire.

Les résultats de ces analyses sont attendus pour mercredi 10 : ils conditionneront la décision de levée ou de poursuite de l'interdiction de baignade. "La situation, du fait notamment de la météo, a évolué plutôt favorablement", a précisé Thierry Polato, ingénieur d’études sanitaire au département Santé Publique Environnement de l’ARS.

Des risques d’intoxication ?

Appelées aussi "algues bleues", les cyanobactéries prolifèrent dans des milieux aquatiques déséquilibrés par de fortes concentrations d’azote et de phosphore, souvent sous l’effet de la chaleur. "Ce sont des phénomènes difficiles à prévoir qui peuvent s'accélérer sous l’effet d’une augmentation des températures et de l’ensoleillement", a ajouté Thierry Polato.

En août 2017, la présence de cyanobactéries à la toxicité reconnue sur les bords de la Loire et du Cher avait entraîné l’intoxication et la mort d’une douzaine de chiens. Selon l’ARS, "ce n’est pas la même famille de cyanobactéries" qui est présente dans le lac de Maine et aucun incident en lien avec cette nouvelle prolifération n’est pour le moment à déplorer.