Nos astuces pour retarder une éjaculation précoce

Peu avoué, c'est l'un des troubles sexuels masculins les plus fréquents. Environ un homme sur trois a déjà souffert d'éjaculation précoce à un moment de sa vie, et un sur quatre en souffre de façon continue. Mais comme très peu osent en parler, même à leur médecin, on a l'impression que c'est rare ou que c'est une fatalité. En réalité c'est une difficulté très courante et qui se soigne bien.

Qu'est ce qu'un éjaculateur précoce ?

Pour définir ce qu'est un éjaculateur précoce, il y a trois critères simples :

1. On éjacule en moins d'une à deux minutes après ou avant pénétration.
2. Cette situation ne convient pas à l'homme ou à son couple.
3. Il y a une absence de contrôle. Si l'homme qui en souffre souhaite éjaculer plus tardivement, ça lui est impossible. Et c'est là le critère le plus important, qui n'est pas qu'une question de durée.

Quelles sont les causes de l'éjaculation précoce ?

On entend tout et son contraire sur les causes de l'éjaculation précoce, mais la plupart de ces affabulations sont fausses. Ce qu'il faut retenir, c'est que dans la majorité des cas, il existe une sorte de prédisposition génétique à éjaculer rapidement et à avoir une excitation qui monte vite. C'est le même schéma que les personnes prédisposées à réfléchir vite ou travailler vite par exemple. 

En plus de cette prédisposition, les facteurs psychologiques viennent rajouter une couche de difficulté : plus on va stresser, plus on va se contracter et plus on risque d’éjaculer vite. C’est le fameux cercle vicieux de l’anxiété qui aggrave toutes les difficultés sexuelles.

Néanmoins, la prédisposition n'est pas une cause systématique. Il existe une autre forme du trouble : l'éjaculation rapide secondaire. Celle-ci pousse à investiguer pour comprendre ce qu'il s'est passé : choc émotionnel, conflit dans le couple, inflammation de la prostate, problème de thyroïde ou de testostérone... en bref, les causes peuvent être diverses.

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Comment retarder une éjaculation ?

Plusieurs méthodes ont démontré leur efficacité pour retarder l'éjaculation. L'idéal est de pratiquer tout ou partie de ces techniques pour agir sur les différents niveaux d'éjaculation. Pour cela, il faudra consulter un·e sexologue qui pourra vous proposer :

• des méthodes comportementales, qui apprennent à mieux repérer les niveaux d'excitations et à agir avant d'être dans la "zone rouge"
• des méthodes musculaires, qui apprennent à contrôler les mouvements du périnée, en relâchant ou en contractant quand il faut
• des méthodes corporelles, qui apprennent à changer la façon de bouger le bassin, de respirer, etc.

Il existe aussi des techniques plus "classiques". C'est le cas des méthodes psycho-sexologiques qui aident à mieux gérer les émotions et apprendre à moins anticiper en général. Enfin, il existe aussi des médicaments qui, pour certains, sont très efficaces.
En résumé, une multitude de solutions peuvent être proposées, encore faut-il oser en parler à son médecin ou à un sexologue !