Test, arrêt de travail, isolement... que faire si vous avez le Covid ?

En cette rentrée 2023, les cas de Covid-19 repartent à la hausse. Une campagne de vaccination est prévue début octobre, mais en attendant, revenons sur les protocoles et gestes à adopter si vous êtes contaminé.

Alexis Llanos
Rédigé le , mis à jour le
Que faire si on a le Covid ?
Que faire si on a le Covid ?  —  Le Mag de la Santé - France 6


La nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 démarrera le 2 octobre. Initialement prévu le 17, au même moment que la campagne contre la grippe saisonnière (elle bien maintenue à cette date), son lancement a été avancé par le ministre de la Santé, au vu de la reprise de l'épidémie. Et avec l’augmentation du nombre de cas, il est temps de faire un petit rappel des protocoles à suivre si l’on testé positif.

Le dépistage toujours important

À l’apparition des premiers symptômes de Covid, il est important de se dépister. Les tests type autotest, antigénique ou RT-PCR peuvent être réalisés sans prescription. Attention : ils ne sont plus pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.

En effet, depuis le 1er mars 2023, l’Assurance maladie ne prend en charge qu'une partie des frais liés aux tests de dépistage (antigénique et RT-PCR) du Covid-19 de tous ses assurés sans prescription. Pour les personnes disposant d’une couverture complémentaire, le reste des frais est obligatoirement pris en charge. Les autotests disponibles en pharmacie aux alentours de 3,50 euros ne sont pas remboursés.

Les tests restent pris en charge à 100% pour les personnes reconnues en affection longue durée (ALD), les personnes âgées de 65 ans et plus, les moins de 18 ans, les professionnels de santé, les personnes immunodéprimées ou encore les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.

Pour connaître les lieux de dépistage, la prise en charge et la lecture du résultat, le site de l'Assurance maladie Ameli.fr prévoit une rubrique : Les tests de dépistage du Covid-19.

À lire aussi : Ce qu'il faut savoir sur le nouveau vaccin anti-Covid approuvé pour l'automne

Les bons gestes à garder

Que votre test soit négatif ou positif, il est fortement conseillé d’éviter les contacts avec les personnes fragiles ou à risque de développer une forme rare (nourrisson, femmes enceintes, personnes âgées ou porteuses de certaines maladies chroniques ou souffrant d’obésité) jusqu’à 7 jours après l’apparition des symptômes. Le site de l’Assurance maladie recommande aussi d’avertir ses proches et toutes les personnes croisées dans les 48 heures avant l’apparition des symptômes.

Les gestes barrières simples sont également toujours en vigueur : se laver les mains régulièrement, aérer chaque pièce le plus souvent possible (10 minutes toutes les heures). Pour limiter le risque de transmission du virus, il est également nécessaire d'utiliser un mouchoir à usage unique et de tousser et éternuer dans son coude. Le masque de protection (de type chirurgical ou FFP2) est toujours "fortement recommandé notamment en cas de promiscuité dans les espaces fermés (comme les transports en commun) ou lors de grands rassemblements", conseille l'Assurance maladie.

Consulter son médecin… mais pas à son cabinet

Si votre test de dépistage est positif, il est recommandé de consulter son médecin pour évaluer la gravité de la maladie.

Cependant, il ne faut pas se rendre à son cabinet, ni aux urgences de l’hôpital. La consultation s’effectuera de préférence à domicile ou par visio.

Comment obtenir un arrêt de travail ?

Depuis le 1er février 2023, le dispositif d’indemnisation dérogatoire des arrêts de travail a été supprimé. Cela signifie que vous ne pouvez plus demander d’arrêt de travail pour cause de Covid (sans jour de carence) via le téléservice declare.ameli.fr. Cependant, vous pouvez en obtenir un par le biais de votre médecin, si votre état de santé ne vous permet pas de travailler. Le processus est donc le même que pour tout arrêt de travail.

L’isolement chez soi n’est plus obligatoire depuis le 1er février, et votre employeur ne peut pas vous interdire de venir travailler, sous peine d’être coupable de discrimination. Cependant, il est tout de même recommandé, dans la mesure du possible, de sortir le moins possible, et de favoriser le télétravail.

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