Contraception définitive : ces femmes sans enfant qui choisissent la stérilisation

La ligature des trompes à visée contraceptive est autorisée depuis 2001 en France. Mais certains médecins refusent de la pratiquer, notamment chez les femmes sans enfant.

Myriam Attia
Myriam Attia
Rédigé le , mis à jour le

Pilule, stérilet, implant, patch... Les moyens de contraception mis à la disposition des femmes n’ont jamais été aussi nombreux. Et pourtant, de plus en plus de femmes se plaignent des effets secondaires qu’elles rencontrent.  

Mais qu’en est-il de celles qui ne veulent pas d’enfants et qui, par conséquent, ne veulent pas s'embarrasser des problèmes liés à une contraception “classique”. 

La stérilisation à visée contraceptive est autorisée en France depuis 2001. Dès lors que la personne est majeure et qu’elle exprime une volonté libre, elle peut y avoir recours. Qu’elle ait déjà eu des enfants, ou pas. Un délai de quatre mois de réflexion est obligatoire à partir du premier rendez-vous. 

Mais dans les faits, de nombreux médecins refusent de pratiquer cette ligature sur des femmes nullipares, par peur qu’elles ne regrettent leur choix. Nous avons discuté avec des jeunes femmes qui peinent à faire respecter leur volonté.