Beyrouth : l’urgence sanitaire

Une double explosion s’est produite hier dans le port de Beyrouth détruisant une partie de la capitale Libanaise et faisant de nombreux dégâts matériels et humains.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Les autorités libanaises décrètent l'état d'urgence à Beyrouth pendant deux semaines.
Les autorités libanaises décrètent l'état d'urgence à Beyrouth pendant deux semaines.  —  © Twitter @Beltrew

Le bilan s’alourdit d’heure en heure avec un premier comptage ce matin faisant état de plus de 100 morts et 4000 blessés.

Dans un contexte à la fois économique et sociale fragile auquel s’ajoute une crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus, les autorités libanaises ont besoin d’aide.

Hier soir, mardi 4 août, Emmanuel Macron s'est exprimé sur Twitter.

Deux avions militaires décolleront en milieu de journée de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

En tout, 6 tonnes de matériel sanitaires ainsi que des médecins urgentistes seront envoyés pour aider les hôpitaux de Beyrouth à faire face à cette tragédie.

Des hôpitaux débordés

Sur Twitter, les photos et vidéos des hôpitaux situés à Beyrouth montrent des structures détruites et un personnel médical débordé. Cette correspondante du journal britannique The Independant a partagé ces scènes de chaos.

 

 

Selon Vincent Tissier, chef du détachement de la sécurité civile, 55 personnels sapeurs-sauveteurs arriveront en milieu d’après-midi à Beyrouth.

La course pour retrouver des survivants

Le compte à rebours pour retrouver des survivants sous les décombres a démarré. Côté français, Vincent Tissier, chef du détachement de la sécurité civile, annonce « avoir une capacité de recherche des victimes ensevelies sous les décombres » grâce notamment à « des caméras, endoscope, trois chiens et un drone ».

Selon les autorités libanaises, 2750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans un entrepôt du port de Beyrouth seraient à l’origine de la double explosion qui a ravagé la capitale. C’est cette même substance chimique qui a causé le drame de l’usine AZF à Toulouse. Pour Vincent Tissier, la mission consistera aussi à « évaluer la dangerosité des produits chimiques mis en cause et à vérifier le degré de contamination ».