Insolites du Net : et un, et deux, étron...

Les réactions sur les réseaux sociaux après l'élection de Donald Trump ; notre Facebook en dit long sur notre santé mentale ; notre conduite influencée par nos parents ; un collectionneur un peu particulier ou encore un compteur à cacas… C'est l'actualité insolite de la santé sur le Net, par Emma Strack.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Le programme santé de Donald Trump inquiète

L'élection et le premier entretien de Donald Trump accordé à la chaîne CBS ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Lors de cette interview télévisée, le Président américain a très clairement rappelé sa position concernant l'avortement : "Je suis pro-life et les juges (qu'il nommera à la Cour suprême) seront pro-life". Pro-life signifie anti-avortement.

Concernant l'Obamacare, Donald Trump n'est pas très clair, cette assurance santé pourrait être amendée. On n'en sait pas encore plus mais puisque cette loi inclut le remboursement de certaines contraceptions, de longue durée notamment comme l'implant ou le stérilet, on s'inquiète tout comme une éventuelle baisse des financements du planning familial.

Des dons semblent affluer pour renflouer le planning familial. Parmi ces dons, certains sont adressés à Mike Pence, le vice-président très conservateur, créationniste et anti-avortement qui, en tant que gouverneur de l'Indiana, avait déjà rendu l'accès à l'avortement plus difficile. Mais surtout, les femmes s'encouragent sur les réseaux sociaux à aller consulter leurs gynécologues et à s'occuper de leur contraception.

Facebook et la santé mentale

Les réseaux sociaux au service du diagnostic et de la prise en charge de certains troubles psychiques. C'est ce que suggèrent des chercheurs de l'université de Cambridge dans une étude. Selon cette étude, nos statuts Facebook, nos "likes" et photos pourraient permettre de comprendre des troubles de santé mentale comme la dépression et la schizophrénie. Notamment auprès des adolescents, qui seraient 92% à travers le monde à utiliser le réseau et qui y divulguent plus d'informations sur eux que nulle part ailleurs.

Les expressions faciales montrent certaines émotions, les mots employés seraient autant de symptômes mais le réseau social offrirait aussi des solutions. D'après le Dr Inkster qui a dirigé cette étude, "les adolescents socialement isolés sont plus susceptibles de souffrir de dépression et de pensées suicidaires, et ces tremplins en ligne pourraient encourager les patients à reformer des connexions sociales hors ligne".

Les chercheurs ont même démontré que ces connexions faisaient baisser les symptômes de la dépression et chuter la consommation d'alcool chez les populations vulnérables. Sans compter l'aspect interactif qui permettrait de détecter les symptômes très tôt, et donc de réagir vite.

  • Facebook
    Connected Cambridge
    "Facebook est très populaire et pourrait nous fournir une richesse de données pour améliorer notre connaissance des troubles de santé mentale tels que la dépression et la schizophrénie".

Notre conduite influencée par celle de nos parents

Les enfants aimeraient faire tout comme papa et maman. Problème, ce constat est aussi valable pour la conduite selon une étude menée par Ipsos pour la Fondation Vinci Autoroute et relayée sur les réseaux sociaux, notamment par les comptes qui s'intéressent à la sécurité routière.

Deux tiers des jeunes conducteurs interrogés avouent avoir été influencés dans leurs comportements sur la route par leurs parents, loin devant d’autres proches ou le moniteur d'auto-école. Cette étude estime que dans la plupart des cas, les parents ont donné le bon exemple pour ce qui concerne les pauses nécessaires au cours d'un long trajet et le port de la ceinture… Ces informations sont bien ancrées dans l'esprit des jeunes conducteurs, même si on peut encore mieux faire.

En revanche, d'autres pratiques observées chez les parents sont reproduites par les plus jeunes : griller un stop ou un feu rouge, lire ou envoyer un texto au volant ou encore dépasser les limitations de vitesse.

  • Facebook
    VINCI Autoroutes
    Les parents restent les premiers modèles pour leurs enfants au volant.

George et ses crottes

George Frandsen a fait son entrée dans le Guiness Book des records pour 2017. Cet Amércain détient le record de la plus grande collection de coprolithes, c'est-à-dire d'excréments fossilisés. George collectionne les selles préhistoriques. Il en détient 1.277, datant de plusieurs millions d'années. Sa plus grosse pièce est une crotte d'un ancêtre du crocodile, qui pèse près de 2 kilos.

Un compteur à cacas

On estime le poids des excréments quotidiens chez l'homme à 150/200 grammes. Un site propose de voir en temps réel la quantité de matières fécales produites par les humains, de l'ordre de 11.000 kilos par seconde, soit 355 millions de tonnes par an.