Les exploits des skippers du Vendée Globe

Les skippers du Vendée Globe poursuivent leur remontée de l’Atlantique. Ils leur restent une dizaine de jours de course. Notre journaliste Céline Morel fait le point sur les joies et les peines de ces marins hors norme. 

Maroussia Renard
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Il y a des cris de joie, ceux de la plupart des skippers quand ils franchissent le Cap Horn, à l’extrémité de l’Amérique du Sud. Cela marque la fin de longues semaines passées dans les mers froides du Sud. Et puis, il y a des cris de douleurs, comme ceux de Romain Attanasio. Lors d’une tempête avec des vents à plus de 100 km/heure, il s’est fêlé deux côtes en tombant sur le winch, une manivelle de son bateau. La douleur est vive mais heureusement, il ne s’est pas blessé près d’un organe sensible.

Pour Clarisse Crémer, 12ème au classement, c’est la réparation de sa voile qui a tourné au cauchemar. Elle a dû se hisser tout en haut de son mât, à plus de 30 mètres de haut. Après trois essais, elle a enfin réussi et pu reprendre la course.